Le Rassemblement
Communiste dénonce toutes les violences sexuelles et sexistes. Mais il dénonce
aussi l'instrumentalisation politique faite de ces violences, qui dévoie et
détourne la cause à défendre.
Les cas d'accusation
contre les hommes se multiplient, comme leur instrumentalisation, avant même
que la justice ne soit saisie de sorte qu'on ne peut plus lutter face à
l'appareil judiciaire quand les plaintes sont délibérément laissées sans suite.
Crier au loup sans preuve
ou sans respect du principe de la présomption d’innocence ne sert pas la cause
juste des victimes réelles.
Les violences sexistes
tout comme les violences racistes, inacceptables, sont des manifestations
brutales du patriarcat mis au service du système capitaliste impérialiste : des
catégories de la population sont victimes d'une précarité salariale ou d'une
dépendance économique qui pérennisent ces violences.
Le féminisme bourgeois
utilise cyniquement ce contexte pour lyncher sans preuve notamment des militants
politiques, syndicaux ou associatifs dans le but de diviser l’unité de classe
anticapitaliste des travailleurs. Et quand l’accusé reconnaît sa faute, le
lynchage continue de plus belle.
Le Rassemblement
Communiste refuse d'opposer les femmes et les hommes, les travailleuses et les travailleurs,
faisant quasiment de ces derniers des coupables par essence, et des premières
une "classe"
antagoniste rassemblant dans la même "sororité" des bourgeoises et des
femmes exploitées.
Cette tendance à opposer
systématiquement et intrinsèquement homme et femme est du pain béni pour le patronat
dont les profits explosent pendant que notre classe se divise à l'interne.
La lutte contre ces
violences sexuelles et sexistes est partie prenante de la lutte contre le
patriarcat ainsi que le racisme pour l’indispensable unité de lutte des classes
laborieuses dans la marche vers l’avènement de la société socialiste qui
jettera les bases de l’égalité entre les deux sexes du genre humain.