Née
le 12 octobre 1938 dans une famille ouvrière de Leningrad,
entrée au PCUS (Parti Communiste d’Union Soviétique)
en 1966, Professeure de chimie à l'Institut de technologie
Lensoviet de Leningrad et Secrétaire Générale
du Parti Communiste Bolchevik pour la Renaissance de l'URSS
(PCBUS) après 1991, Nina Aleksandrovna Andreeva nous a quitté
le 24 juillet 2020.
Comme
l'écrit le Comité Central de son Parti, « le
13 mars 1988 est devenu le jour de la renaissance du bolchevisme »
dans une URSS que la « Perestroïka »
bourgeoise allait faire imploser contre le vote référendaire
des citoyens, favorable à 76% au maintien de l’Union, et
qu’elle sacrifia effectivement sur l'autel de la restauration
du capitalisme en 1991.
En
effet le journal Sovietskaya Rossiya publiait ce jour là
le fameux texte de N. A. Andreeva intitulé « Je
ne veux pas renoncer aux principes » que le Bureau
Politique du PCUS, sous la direction de Gorbatchev et Yakovlev,
allait qualifier, dans sa panique, de « plateforme
idéologique, de manifeste des forces hostiles à la
Perestroïka » (Critique de Yakovlev au nom du Comité
Central du PCUS).
C'est
avec une grande fierté que notre organisation a invité,
en novembre 2000, en France, à l'occasion de notre
traditionnelle célébration de la Révolution
d'Octobre 1917, cette pionnière de la résistance à
la contre-révolution bourgeoise dans la première patrie
historique du prolétariat international (voir nos
illustrations). Nous avions pris l’engagement, à
l’occasion de sa visite et en sa présence, de réitérer
chaque année le 8 mai, à l’occasion de la
victoire de l’Union Soviétique sur la barbarie nazie, un
hommage politique aux soldats soviétiques morts en France,
prenant part à la résistance antinazie, dont une partie
est aujourd’hui enterrée dans le cimetière
d’Haubourdin.
Si
de 1988 à 1991 les mises en garde systématiques de
celle que la direction révisionniste du PCUS allait exclure du
parti ne furent pas suffisamment entendues et comprises, la
désintégration du camp socialiste d'Europe et de l'URSS
allait révéler au travailleurs et aux peuples la
justesse de ses analyses de ce que d'aucuns appelaient naïvement
« la révolution dans la révolution ».
C'est
ainsi que s'adressant par une lettre ouverte à la XIXème
conférence du parti de toute l'Union, elle explique que « dans
l'appréciation du passé révolutionnaire du pays,
je suis partie et je pars de ce fait que dans toutes les périodes
dramatiques et tragiques, les peuples soviétiques, sous la
direction du parti fondé par V.I. Lénine, ont accompli
un exploit historique d'importance universelle, faisant une brèche
au système mondial de l'impérialisme ; ils ont
édifié une société sans exploitation ni
oppression et ont renforcé leur patrie des ouvriers et des
paysans en la défendant contre les attaques violentes des
ennemis intérieurs et extérieurs. Personne ne peut nous
priver de ces conquêtes qui nous ont coûté du
sang, ni nous écarter du chemin choisi » en
1917 (10 juin 1988, tiré de Histoire abrégée de
la perestroïka, les principes jamais offerts, que Nina Andreeva
nous a dédicacé).
Analysant
la base sociale de la « Glasnost et de la Perestroïka »,
elle « considère comme un défaut
sérieux et principal la présentation unilatérale
et incomplète faite par les thèses sur la structure
sociale de notre société. Dans la période de
stagnation, des millionnaires ont fait leur apparition dans notre
pays, et aujourd'hui leur nombre s'élève, comme
l'indique la presse, à des dizaines de milliers (plus de
130000). Ralliés aux bureaucrates corrompus, ils constituent
déjà une couche sociale particulière, ils
possèdent leurs propres intérêts, exigences, leur
propre psychologie, leur propre morale et leur propre idéologie.
Les représentants du libéralisme bourgeois leurs
fournissent l'influence qui sévit de nos jours. Ces
millionnaires soviétiques, au cours de la perestroïka,
raffermissent leur position dans la société, légalisent
leur mode de vie bourgeois, stimulent la désidéologisation,
la démoralisation, la désesthétisation de la
conscience sociale et de la culture, inspirent le sentiment
nationaliste, s'infiltrent dans les activités coopératives,
légalisant assez souvent pour eux des sommes malhonnêtement
acquises, créent un culte du gain, cherchent à abaisser
le pourcentage revenant au fisc dans la loi d'héritage,
poussent les théoriciens à la création des
« unions démocratiques » et des « fronts
populaires » qui prétendent au rôle de parti
politique, proclament que le problème essentiel de la
perestroïka est « le problème du pouvoir »,
conseillant de « céder » le pouvoir aux
uns et de l'arracher aux autres... insistent bruyamment pour la
dissolution du PCUS... Etrangement, parmi ces millionnaires se
trouvent des membres du PCUS... je demande l'introduction d’un
« revenu maximum » qui peut être un
obstacle sur le chemin de la compromission des rangs du parti. Un
certain temps, l'introduction de ce système, de pair avec le
travail d'épuration au sein du parti, à jouer un rôle
positif dans notre parti bolchevique, en particulier dans la lutte
contre la tendance à l'enrichissement individuel des hommes
placés à la direction du parti »
(idem).
Pour
contrer ce processus contre-révolutionnaire, Nina Andreeva
devait insister sur le fait que « V.I. Lénine
a invariablement réclamé, dans la solution de tous les
problèmes qui se posent pour la transformation révolutionnaire
de la société, de voir toujours l'unique objectif
général : le communisme... comme objectif final,
lointain, comme repère de toute l'histoire de classe, à
atteindre dans les activités créatrices des
travailleurs, mais aussi comme critères... de la solution de
leurs tâches morales, idéologiques et culturelles. En
d'autres termes, seul ce qui est au service de la perspective
communiste du pays est acceptable et utile »
(idem). D'où la nécessité de réhabiliter
« l'éducation communiste »,
de la jeunesse surtout.
Démontrant
que « toute cette campagne nettement coordonnée
est la revanche sociale et politique de l'impérialisme sur ses
défaites passées dans la lutte contre le
socialisme », Nina Andreeva a synthétisé
fort justement l'idéologie et la stratégie de la
contre-révolution bourgeoisie impérialiste contre le
socialisme dans la formule : « l'Anti-stalinisme
est le cheval de Troie de l'impérialisme dans la seconde
moitié du XXéme siècle ».
Dénonçant
la mythologie pour attrape-nigaud selon laquelle la « démocratie
bourgeoise ne serait pas une dictature de classe et que l'Etat
capitaliste est celui de toutes les classes de la société »,
Nina Andreeva ré-explique dans le sillage de Marx, Engels,
Lénine que « l'exacerbation de la
conscience de lutte de classe jusqu'à la reconnaissance de la
dictature du prolétariat avait été considérée
par Lénine comme étant un des acquis fondamentaux de
Marx et Engels. Staline n'a fait que confirmer et maintenir cette
position. C'est précisément cette partie de
l'enseignement marxiste-léniniste qui a été de
plus en plus soumise aux attaques des politiciens et idéologues
bourgeois et qui a finalement disparu pratiquement du programme de
toute une série de partis communistes.
Il
ne s'agit pas d'une question de terminologie mais bien de contenu, du
contenu de ce concept. Tout Etat est une dictature, dictature de
l'une ou de l'autre classe. Classe qui dispose du pouvoir économique.
Cependant, Il ne faut pas confondre la teneur du pouvoir,
c'est-à-dire dans l'intérêt de qui on met en
application et on défend le pouvoir de classe, avec la forme,
les moyens, le régime d'exécution de ce pouvoir.
C'est
ainsi que le fascisme est une forme terroriste de la dictature de la
bourgeoisie. Le fascisme apparaît lorsque le capital est obligé
de se départir des formes démocratiques de gouvernement
pour passer à un régime de soumission directe et
brutale des travailleurs.
La
dictature du prolétariat est assurée par la classe des
travailleurs et par leurs alliés. La dictature du prolétariat
peut apparaître dans des formes extrêmement diversifiées
de pouvoir. Les travailleurs souhaitent que la méthode de mise
en application de leur pouvoir soit elle-même démocratique.
Cependant
comme l'histoire l'a montré, cette possibilité ne
dépend pas toujours des travailleurs eux-mêmes.
L'opposition à la bourgeoisie peut nécessiter des
formes de pouvoir beaucoup plus brutales. La révolution doit
être en mesure de se défendre de façon à
pouvoir subsister.
Les
idéologues et les opportunistes bourgeois confondent
volontairement le contenu de la dictature du prolétariat en
tant que substance de classe du pouvoir de l'Etat du prolétariat,
avec les méthodes et formes de sa mise en application. Ceci
est fait dans le but d'identifier le socialisme et le fascisme de
façon à désorienter les travailleurs. Les
sociaux-démocrates et « l'Eurocommunisme » se sont
embarqués sur cette voie. Le malheur est que certains
communistes n'y voient même pas un piège.
Cependant,
il ne faut pas opposer dictature et démocratie en tant que
contenu du pouvoir. Dictature et démocratie ne peuvent être
opposées que du point de vue de la forme seulement, des
moyens, du mode de mise en application du pouvoir par l'une ou
l'autre classe. C'est cela, la substance de l'opposition qui est
faite entre dictature et démocratie.
Le
leitmotiv des opportunistes gorbatcheviens du PCUS a été
la paix civile dans une période où la contre-révolution
s'attaquait aux victoires du socialisme dans le pays. L'expérience
des trois et quatre dernières décennies de l'histoire
de l'URSS a montré que l'ennemi principal de la gestion
stalinienne, l'opportunisme, mène inévitablement à
la restauration ouverte du capitalisme. L'hystérie
anti-stalinienne jouait un rôle de paravent dans le
renforcement de la campagne anti-léniniste et
anti-communiste »
(Conférence de presse tenue le 2 mai 1992 à Bruxelles,
publiée dans Solidaire 823 du 27 mai 1992).
Quels
sont la place et le rôle de Nina Andreeva dans l'histoire de la
lutte des classes entre socialisme et capitalisme à son stade
suprême l'impérialisme ?
Retracer
aujourd'hui cette opiniâtre résistance contre
l'opportunisme et l'embourgeoisement interne du PCUS confirme la
justesse de la question posée par Lénine lui-même
« Qui l'emportera ? » dès
les années 20 du siècle dernier.
Il
faut le dire clairement : Nina Andreeva s'est acquittée
de son devoir militant de lutter pour préserver le socialisme
et le chemin vers le communisme, ce faisant son combat dans des
conditions historiques où la conjonction des forces
anti-socialistes internes et externes étaient supérieures
aux forces communistes véritables nous rappelle l'héroïsme
de Spartacus et la révolte des esclaves face à l'empire
Romain ou celui de la révolution Haïtienne face au
capitalisme et à l'impérialisme.
En
effet, il est des moments dans la lutte des classes où les
luttes et résistances des révolutionnaires sont
nécessaires et indispensables, même temporairement
vaincues, pour préparer, par des voies complexes, les
victoires futures.
Oui,
la Russie bourgeoise d'aujourd'hui, celle qui a stoppé en
Ukraine la marche guerrière de l'OTAN vers sa frontière
et empêché que la Syrie ne subisse le sort de la Libye,
de l'Irak, de l'Afghanistan ou du Mali-Sahel doit beaucoup au combat
de Nina Andreeva contre la subversion impérialiste, faisant de
la Russie un pays et un Etat mafieux soumis comme sous Eltsine.
Plus
fondamentalement, Nina Andreeva sera célébrée
par les générations futures comme ayant préparé
l'inévitable contre-offensive des révolutions
prolétariennes et des luttes de libération nationale
anti-impérialiste qui au XXIème siècle
débarrasserons à jamais l'Humanité de la
dictature de classe de la bourgeoise et de l'impérialisme
décadent et moribond.
Camarade
Nina, repose en paix, les communistes t'ont dans leur cœur et
poursuivent le combat ! Vive l'avenir communiste de l'humanité.
Les
peuples de l'ex-URSS, du camp socialiste d'Europe, mais aussi les
peuples des pays, Nations, Etats dominés ainsi que ceux des
peuples des pays impérialistes subissent les conséquences
de cette défaite temporaire du socialisme face à
l'encerclement capitaliste impérialiste. Conséquences
socialement dévastatrices pour les conquêtes sociales et
démocratiques dans les pays impérialistes et
nationalement destructrices pour les peuples opprimés et dont
était pleinement consciente Nina Andreeva.
Le
Comité Central du Parti Bolchevik de Toute l'Union (VKPB)
À
LA MÉMOIRE DE NINA ALEXANDROVNA ANDREEVA
Le
mouvement communiste et ouvrier soviétique et international a
subi une perte lourde et irréparable. Le 24 juillet 2020, dans
la ville de Leningrad, des suites d'une grave maladie, Nina
Aleksandrovna Andreeva, secrétaire générale du
Comité central du Parti Communiste de toute l’Union est
décédée. Le cœur d'une ardente
patriote de la patrie soviétique, une politicienne perspicace,
une bolchevique inflexible, une combattante de l'opportunisme et du
révisionnisme au sein du mouvement communiste dans toutes ses
manifestations, une figure exceptionnelle du mouvement communiste
international, une femme courageuse, notre chère amie et
camarade, a cessé de battre.
Nina
Alexandrovna est née le 12 octobre 1938 dans une famille
ouvrière de Leningrad et, comme beaucoup d'enfants d'ouvriers
sous le socialisme, a obtenu son diplôme de l'Institut
technologique de chimie où elle enseigna.
En
1966, elle adhère au PCUS. En tant que membre honnête du
parti, elle a toujours adopté une position de principe ferme.
Pour cela, ils ont essayé de la priver à deux reprises
de sa carte de membre du parti. Ce sont finalement eux qui, pendant
les années de perestroïka, ont abandonné
d’eux-mêmes leurs cartes du parti.
C'est
au milieu de la perestroïka de Gorbatchev, lorsque les traîtres
de notre patrie ont lancé une attaque contre les fondements du
socialisme que Nina Alexandrovna a montré son caractère
ferme bolchevique en publiant la fameuse lettre « Je ne
peux pas compromettre mes principes » le 13 mars 1988 dans
le journal Sovietskaya Rossiya.
Nina
Alexandrovna est devenue célèbre dans toute l'Union
soviétique et au-delà avec la publication d’un
article qui critiquait la politique perfide de Gorbatchev du point de
vue des principes. La publication a provoqué un tel tollé
médiatique que le Politburo du Comité central du PCUS,
à la demande de Gorbatchev, a discuté des arguments
d'Andreeva contre la perestroïka lors de réunions
spéciales pendant deux jours.
Pour
elle et son mari Vladimir Ivanovitch, Professeur et ex-chef de la
chaire de philosophie de l'Institut Lensoviet de Leningrad, la
publication s'est transformée en une persécution
sauvage de la part des ennemis idéologiques.
Cette
lettre a divisé la société en deux camps:
partisans de la préservation du socialisme et partisans de la
restauration du capitalisme. Elle a suscité un large débat
public et a été réimprimée dans 800
publications régionales et locales. Le 13 mars 1988 est ainsi
devenu le jour de la renaissance du bolchevisme.
Le
principe de vie de N.A. Andreeva, c’étaient les mots de
Staline: « Pas un pas en arrière! » Cela
devrait être notre principale attitude obstinément pour
défendre chaque position jusqu'à la dernière
goutte de sang ... Notre Russie Mère patrie traverse des jours
difficiles. Nous devons arrêter puis repousser et vaincre
l'ennemi.
Les
18 et 20 mai 1989, une conférence de fondation a eu lieu à
Moscou, au cours de laquelle la All-Union Society « Unité
pour le léninisme et les idéaux communistes »
a été créée sous la direction de N. A.
Andreeva. Nina Alexandrovna n'a pas seulement déclaré
les principes, elle s'est battue pour eux, se livrant toute seule à
la lutte, consolidant les masses, restant fidèle au
socialisme, défendant des positions marxistes-léninistes
de principe.
Lors
de la IIIème Conférence de l'Union de la Société
de l'Unité, la méfiance politique a été
exprimée à l'égard de la Génération
de la Société de l'Unité, la méfiance
politique a été exprimée par le Secrétaire
Général Gorbatchev avec la demande de l'expulser, elle
et tous ses camarades, du PCUS.
Le
8 novembre 1991 se tenait à Leningrad le Congrès
Constitutif du Parti Communiste Bolchevik de Toute l'Union. L'idée
principale du congrès et de la création de le VKPB est
la renaissance du bolchevisme révolutionnaire marxiste
enseigné par Lénine et J.V. Staline - la renaissance du
parti - qui, dans la guerre contre le fascisme, a sacrifié
plus de trois millions de communistes sur cinq millions de leurs
meilleurs fils et filles pour obtenir la Victoire et libérer
la patrie soviétique et l'humanité. Des millions et des
millions de travailleurs dans les décennies staliniennes de
l'histoire de l'URSS ont été engagés de manière
désintéressée dans et à côté
du Parti communiste paneuropéen des bolcheviks de ces
décennies qui était vraiment leur parti, le parti des
travailleurs. Seul un tel parti peut conduire le pays à
la victoire du communisme. Le parti de l'ACPB créé par
N.A. Andreeva oeuvre à prendre en compte dans son travail les
réalisations grandioses que le léninisme-stalinien a
donné au pays.
Plus
de trente ans se sont écoulés depuis le début de
cette renaissance du bolchevisme. Ayant dirigé le VKPB le 8
novembre 1991, Nina Aleksandrovna a gagné le respect non
seulement des travailleurs de l'URSS, mais aussi de l'ensemble du
mouvement communiste et ouvrier international avec sa loyauté
au marxisme-léninisme, sa dévotion à la cause de
Lénine et de Staline dans la lutte contre la bourgeoisie et
l'opportunisme, le sionisme et le fascisme pour le communisme.
Nina
Alexandrovna Andreeva a publié les livres « Principes
intacts », « Pour le bolchevisme dans le
mouvement communiste », « Le socialisme est
l'avenir », qui durent très demandés non
seulement en Russie, mais aussi dans le mouvement communiste et
ouvrier mondial.
Sous
la direction de Nina Alexandrovna Andreeva, le Parti communiste
bolchevik de toute l’Union, grâce à son travail
actif parmi les masses, a réalisé un virage de la
conscience publique vers la grande personnalité de I.V.
Staline, a effacé les mensonges sur l'histoire soviétique,
les falsifications, les calomnies vides et viles contre notre chef.
Aujourd'hui, le VKPB grandit et se renforce, gagne de nouveaux
camarades, amis et alliés.
Tous
ceux qui ont eu la chance de rencontrer et de parler personnellement
avec Nina Aleksandrovna Andreeva notent son calme immuable, sa
bienveillance envers tous, sa clarté et sa certitude dans les
jugements, la profondeur de sa compréhension de la situation.
Nous
regretterons tous cette personne merveilleuse dans laquelle se
concentrait un esprit extraordinaire, une intuition subtile et un don
brillant d'orateur et de militante politique. Nous sommes fiers que
le destin nous ait donné l'opportunité de lutter pour
le socialisme sous son gouvernail, nous a donné l'occasion de
lutter pour le socialisme sous la direction d'Andreeva Nina.
La
bannière rouge de Lénine - Staline levée par
Nina Alexandrovna Andreeva, nous allons la tenir debout et
continuer! Le travail auquel Nina Aleksandrovna a consacré
de nombreuses décennies de sa vie - la lutte pour la
renaissance de notre patrie soviétique - l'URSS - nous le
poursuivrons et l'amènerons à la victoire.
Nous
exprimons nos sincères condoléances à tous les
parents et amis de Nina Alexandrovna Andreeva
Le
souvenir de Nina Alexandrovna restera à jamais dans nos cœurs!
Comité
central du VKPB
Message
du Secrétariat du Comité central du Parti Communiste de
Russie (KPRF) à
la mémoire de Nina Alexandrovna Andreeva
Dans
les années soviétiques, elle était un communiste
honnête, dévoué à la cause du parti, qui
effectuait son travail quotidien en tant que professeur à
l'Institut de technologie de Leningrad. Sans occuper des postes
élevés, Nina Aleksandrovna était convaincue
qu'elle, comme tous les membres du même parti, était
responsable du sort de son propre parti, mais convaincue que
l'infection de l'opportunisme de Gorbatchev détruisait le PCUS
et sapait l'idéologie du marxisme-léninisme; N.A.
Andreeva s'est opposée aux liquidateurs du parti léniniste
et du socialisme. Nina Aleksandrovna a envoyé une lettre à
la «Russie soviétique» qui a fait connaître
un membre ordinaire du PCUS dans tout le pays.
Oui,
des lettres sur les lacunes du travail des organisations de base, des
comités de district, des comités régionaux du
parti, de divers ministères et départements étaient
régulièrement envoyées à la presse écrite
centrale du pays et les journaux donnaient leurs pages à des
tels signaux précis. Cependant, la communiste N.A. Andreeva, à
la manière bolchevique, a fondamentalement soulevé la
question de la déformation de tout le cours évolutif du
parti. Le Politburo de Gorbatchev a appelé son article « Je
ne peux pas abandonner les principes » un « manifeste
anti-perestroïka ». En effet, l'article était
dirigé contre la perestroïka, qui se transformait déjà
en catastrophe et en échange de tirs.
L'action
audacieuse de Nina Alexandrovna réfute encore aujourd'hui les
affirmations des anticommunistes selon lesquelles le PCUS a survécu
à son utilité, et personne n'a essayé de
défendre ses fondations marxistes-léninistes. Les
renégats à la direction du parti l'ont cyniquement
détruit d'en haut, mais des centaines de milliers de
combattants de principe pour l'idée communiste, pour le
socialisme, pour le pouvoir soviétique sont restés dans
le PCUS.
Cela
a été confirmé par N.A. Andreeva et tous les
communistes qui ont répondu à l'appel pour une juste
évaluation des acquis du socialisme. Valentin Vasilyevich
Chikin, rédacteur en chef de Sovietskaya Rossiya, l'a prouvé
par son adhésion aux principes et son courage. Cela a été
confirmé par de véritables communistes qui, tout en
conservant leurs principes idéologiques, ont relancé le
Parti communiste de la Fédération de Russie après
l'interdiction d'Eltsine.
Le
temps a marqué les processus profonds qui ont eu lieu dans le
parti et a contribué à la confusion et à
l'hésitation dans ses rangs. Malheureusement, il n'a pas été
possible d'arrêter le gorbatchevisme, qui poussait le parti au
désastre, c'est pourquoi l'acte courageux de Nina Alexandrovna
a été et restera un modèle de conviction pour
les communistes.
Dire
au revoir à Nina Alexandrovna Andreeva, nous savons fermement
que nous ferons tout pour que les nouveaux renégats n'aient
pas la possibilité de défigurer notre parti et de saper
nos affaires. Nous continuerons à lutter contre le capital
pour le bien du mouvement de la Russie sur la voie du développement
socialiste.
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