Confrontées
au discrédit populaire qui frappe les gouvernants néolibéraux
des Etats-Unis, de l’UE et de ses Etats-membres (au premier
rang desquels le gouvernement français), toutes plus
incapables les unes que les autres de traiter la crise sanitaire,
inquiètes de voir la République populaire de Chine,
la République socialiste du Vietnam ou la République de
Cuba, tous rescapés du camp socialiste, obtenir des résultats
remarquables dans la lutte contre le virus, rageuses de voir que les
Italiens, les habitants des Antilles, etc. accueillent avec gratitude
l’aide des médecins cubains, chinois et vénézuéliens
ainsi que l’envoi de matériel sanitaire fourni par
la Chine et
la Russie, cherchant en permanence de nouveaux prétextes pour
augmenter les dépenses de l’OTAN, prêtes à
tout pour attirer dans une fallacieuse « union sacrée »
les couches populaires qu’elles exposent sans vergogne à
la contagion, les oligarchies capitalistes ont engagé une
ignoble campagne médiatique visant à calomnier la Chine
populaire en
l’accusant d’être la principale fauteuse de
pandémie alors qu’elle en fut la première victime
et qu’elle a, dès qu’elle l’a pu, transmis
au monde entier ses observations scientifiques (notamment le
séquençage du virus) et ses résultats
thérapeutiques.
Pourtant,
nombre de professeurs français de médecine travaillant
en France ou exerçant à Wuhan, point de départ
de l’épidémie, ont salué l’effort de
l’Etat chinois pour casser la contagion ; ils ont en vain
appelé Macron à étudier le précédent
chinois au lieu de stigmatiser, par préjugé
anticommuniste assorti de racisme anti-asiatique, le «
comportement du régime chinois » ; sans parler de Trump,
qui a lancé l’ignoble expression de « virus du PC
chinois »*, les présidents français et anglais
ont rivalisé d’irresponsabilité diplomatique à
l’égard de la Chine, la prévenant même, sur
un mode dérisoirement belliqueux, qu’elle «
devrait rendre des comptes le moment venu »… Tel est le
cas de Macron, qui appelait encore le 6 mars dernier les Parisiens à
faire la fête et à multiplier les sorties, et du premier
ministre anglais : il ose pointer du doigt… Pékin,
alors qu’il a lui-même minimisé l’épidémie
jusqu’à la fin mars (et qu’il a failli en mourir
!) ! En réalité, ce n’est pas à «
Pékin » que les travailleurs français et anglais
se préparent à « demander des comptes » :
c’est à leurs gouvernements respectifs, qui ont cassé
l’hôpital public et qui n’avaient ni masques ni
tests pour protéger la population, ainsi qu’à
l’UE dont les critères d’austérité
ont détruit les services publics et dont « l’économie
de marché ouverte sur le monde où la concurrence est
libre et non faussée » (Traité de Maastricht) a
ouvert une voie royale à la diffusion planétaire des
crises sociales, écologiques et sanitaires !
Profiter
de la situation pour augmenter les crédits de l’OTAN et
de la future « armée européenne », alors
que le monde a tant de besoins sanitaires, sociaux, environnementaux
et éducatifs ; Plomber
les efforts de coopération sanitaire mondiale en coupant les
crédits de l’O.M.S. (décision de Trump), aggraver
le blocus de Cuba, du Venezuela et de l’Iran et désigner
nommément la Chine et la Russie comme les « ennemies
stratégiques ». En réalité, au lieu de
forcer une union sacrée humaniste et pacifique des peuples
contre la pandémie, les gouvernants impérialistes de
l’UE et de l’OTAN veulent exploiter le traumatisme vécu
par des milliards de gens pour accentuer la guerre sociale
contre les peuples et amorcer la guerre tout
court contre les peuples chinois, russe, cubain, vénézuélien,
nicaraguayen, iranien, syrien, etc.
Organisations
appelant à la reconstruction du parti communiste en France,
nous appelons les travailleurs à ne pas « marcher »
dans cette croisade antichinoise irresponsable. Toutes les ressources
disponibles doivent être consacrées à la santé
publique, à la recherche médicale et aux services
publics et non à la guerre impérialiste, que prépare
l’indécente intoxication médiatique actuelle à
l’encontre de la Chine et d’autres pays ciblés par
la propagande euro-atlantique. Plus que jamais, – la pandémie
actuelle en est l’effarant révélateur – le
capitalisme-impérialisme, ses Etats et ses institutions, parmi
lesquelles l’UE, l’OTAN et l’OMC, FMI et Banque
Mondiale, n’apportent plus que désorganisation, angoisse
et mort. Plus que jamais, face au virus mortel du capitalisme, de
l’impérialisme et de l’UE/OTAN, doit être
repris le mot d’ordre de Fidel, « la patrie ou la mort,
le socialisme ou
mourir, nous vaincrons ».
Se
joignent à ce texte
Jean
Jullien – Les éditions prolétariennes
Michel
AYMERICH, créateur et auteur du blogue « A contre-air du
temps »
Gilliatt
de Staërck, responsable des JEUNES POUR LA RENAISSANCE
COMMUNISTE EN FRANCE (JRCF)
Vincent
Flament, pour le Comité Internationaliste pour la Solidarité
de Classe (C.I.S.C.)
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