Julien Assange,
journaliste et rédacteur-en-chef de Wikileaks, réfugié
politique à l'ambassade de l'Équateur à Londres
depuis 7 ans, a été livré à la police
britannique à la suite d’un acte de trahison du
président actuel d’Equateur Judas Moreno, qui a
violé honteusement le droit d’asile en acceptant de
monnayer Julian ASSANGE pour qu'il soit extradé aux États
Unis.
Julian Assange fut loué
et courtisé par certains des plus grands médias du
monde, dont le New York Times, le Guardian, Le
Monde, pour les informations que des lanceurs d’alertes
lui avaient transmises.
Mais une
fois ces documents sur les crimes de guerre commis par les
États-Unis publiés par ces médias, il fut mis à
l’écart et diabolisé. Les grands journaux
français n’ont d’ailleurs pas manqué
d’utiliser les révélations fournies par Wikileaks
avant que débute la chasse aux sorcières
décidée par les Etats-Unis. En France, Médiapart, Le
Monde et Libération, les deux derniers
(et France Info) sans dédouaner le premier, ont,
depuis son arrestation, particulièrement « brillé »
par leur campagne odieuse pour calomnier Assange et tenter de le
discréditer dans l'opinion.
C'est d'ailleurs le cas
de tous les journaux bourgeois dits « de
référence » : El Païs, La
Républica, Der Spiegel, The New York Times, The Washington
Post, The Guardian … Ce sont les mêmes journaux
et journalistes qui n'arrêtent pas de calomnier et de
mener des campagnes de déstabilisation contre le
Venezuela et le Nicaragua, pour leurs prétendues
attaques contre la liberté de la presse et la
liberté du grand capital, ou contre Cuba et la République
Populaire et Démocratique de Corée, qui se sont
émancipés de la presse vénale et du mensonge.
C’est la même presse aux ordres qui ne cessent de
diffamer les Gilets jaunes depuis leur entrée dans la lutte
contre la vie chère et la régression sociale.
Par ailleurs, il
convient de rappeler que Wikileaks n’est pas un groupe de
pirates informatiques. Wikileaks ne vole pas, ne pénètre
pas des systèmes informatiques. Wikileaks est un organe de
presse d’un genre nouveau, qui publie des documents confiés
par des lanceurs d’alerte et garantit deux éléments
fondamentaux : l’anonymat des sources et la véracité
des documents publiés.
Julian ASSANGE est
d'autre part accusé, faussement, de viol en Suède,
alors même que l’affaire a été abandonnée
il y a plusieurs années, et pour cause : il n’y
a jamais eu de plainte déposée contre lui. En
réalité, le gouvernement des Etats Unis, qui était
derrière cette calomnie digne de l'Affaire Dreyfus, veut le
juger pour Haute Trahison alors même que Julian ASSANGE n’a
jamais violé aucune loi d’une juridiction dont il
dépendait.
Nous rappelons que Julian
ASSANGE n’est pas étatsunien mais australien.
Et même s’il avait été étasunien,
nous ne pouvons considérer son action et celle de WIKILEAKS
comme un acte de trahison, car révéler des crimes
n'est pas un crime, mais un service rendu à l'humanité, voire
au peuple états-unien lui-même.
Pour
autant, l’impérialisme des Etats-Unis, qui
s’arroge le droit d’imposer l’extraterritorialité
de sa juridiction, fait risquer à Julian ASSANGE la torture,
la peine de mort ou la prison à perpétuité !
Pendant ce temps, le
gouvernement australien se terre dans un silence honteux sur le sort
réservé à l’un des ses plus célèbres
citoyens et refuse d'intervenir. Le gouvernement anglais
assure, quant à lui, la continuité de
son rôle historique de laquais des Etats-Unis. Et rappelons
que le gouvernement français, sous Hollande en 2012,
a mis 45 minutes pour refuser la demande d’asile de Julian
ASSANGE qui a pourtant un enfant en France, ce qui se
passe de commentaire devant un acte aussi indigne. Ce combat
aujourd'hui est le même que ceux qui ont mobilisé pour
sauver les syndicalistes de Chicago en 1889, Georges Dimitrov, Sacco
et Vanzetti, les Rosenberg, Angela Davis, Léonard Pelletier,
Mumia Abu Djamal, Georges Abdallah, Nelson Mandela et les
milliers de prisonniers Palestiniens.
Nos organisations
communistes appellent les travailleurs et les démocrates
à se mobiliser massivement pour arracher Julian Assange de
prison et empêcher son extradition aux États Unis.
Ce combat, il
faut le gagner !
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