Plus
de 61% des Grecs ont dit NON au braquage des voleurs que sont les
créanciers usuriers de la Troïka à savoir
l'UE/BCE/FMI.
Le
Pasok social-démocrate avait brandi le référendum
le 31 octobre 2012 avant de capituler.
Syriza
l'a organisé sous les menaces et les chantages les plus odieux
de la Troïka relayés par les médias affolés
au point que le journal Le Monde en appelait ouvertement à
un putsch contre le gouvernement élu par les Grecs il y a
seulement quatre mois.
Pourtant,
malgré ses concessions sur plusieurs mesures d'austérité
touchant les privatisations, les retraites, la TVA, Syriza était
ainsi confronté à un refus net et catégorique
des « terroristes » de la Troïka
d'envisager le « rééchelonnement par la
restructuration de la dette. »
L'appel
au peuple devient ainsi le moyen par lequel Syriza espère
obtenir l'échelonnement du paiement de la dette qu'une
commission du parlement Grec intégrée par des experts
internationaux a qualifié « d'illégitime,
d'illégale et d'odieuse. »
Le
grand NON du peuple Grec au diktat mafieux des brigands de la Troïka
est objectivement une victoire de la démocratie contre la
dictature de l'UE/BCE/FMI. Nous saluons et félicitons le
peuple Grec pour sa révolte dans les urnes contre la tyrannie
des politiques libérales d'ajustement structurel au profit des
grands monopoles capitalistes et des puissances impérialistes
hégémoniques de l'Europe du capital.
Cette
victoire du peuple Grec ouvre une étape nouvelle dans le
bras de fer qui l'oppose à la dictature prédatrice du
capital financier regroupé dans les institutions
supranationales que sont l'UE/BCE/FMI.
A
présent, la Troïka va chercher à se venger du
peuple Grec en exigeant du gouvernement Syriza et de sa majorité
parlementaire d'agir à l'image du gouvernement Sarkozy en 2008
soutenu par le PS dans notre pays: bafouer le NON du 29 mai 2005 par
le parlement parjure qui a voté le Traité de Lisbonne,
copie jumelle du Traité constitutionnel Européen. La
haine de la démocratie populaire étalée au grand
jour par l'UE/BCE/FMI et les médiamensonges, y compris les
faux sondages pour le OUI, montrent que le régime capitaliste
est la dictature de classe de la bourgeoisie.
Le
grand NON du peuple Grec doit être une étape dans le
processus qui conduit à ce que défend le KKE comme
solution de sortie de la crise : « la socialisation des
monopoles, le détachement de l’UE, la dénonciation
unilatérale de la dette, l’établissement d’une
planification centrale scientifique pour le développement de
la société, pour le peuple, avec le peuple réellement
au pouvoir" (Déclaration du KKE sur le résultat du
référendum du 5 juillet 2015).
L'objectif
de la sortie de l'euro, de l'UE et de l'OTAN ouvre des perspectives
de coopération avec les pays "émergents", les
BRICS et les pays d'Amérique du Sud, principalement ceux de
l'ALBA qui résistent à la mondialisation capitaliste
barbare.
La
preuve est faite qu'il est possible de mettre en échec la
machine infernale, broyeuse sociale et anti-démocratique, de
la construction de cette prison des peuples qu'est l'UE
congénitalement associée au FMI, à la Banque
Mondiale et à l'OTAN.
Dans
la guerre que l'UE/BCE/FMI/OTAN livrent aux peuples des différents
pays européens, notamment au peuple Grec et aux peuples en
Afrique, au Moyen-Orient et à travers le monde, le NON grec
est une bataille gagnée qui en appelle d'autres en Grèce,
mais aussi dans les autres pays de l'UE.
La
République du Donbass en Ukraine face aux fascistes de Kiev,
le peuple Syrien confronté aux terroristes de DAESH, d'Al
Qaeda, du Front Al Nostra, ceux du Nigeria, du Cameroun, du Niger, du
Mali face à Boko Haram et le peuple Grec mènent au fond
le même combat contre le même ennemi qui prend différents
visages. Cet ennemi est l'impérialisme US/UE/FMI/BM/OTAN et
ses mercenaires terroristes.
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