La situation politique
nationale et internationale est de jour en jour plus inquiétante.
Sur la planète,
les guerres impérialistes menées par les impérialistes
américains et européens qui soutiennent les forces
ouvertement fascistes en Ukraine, les crimes colonialistes en
Palestine et les terroristes en Syrie, en Irak, en Afrique et
provoquent ainsi une logique d'affrontement contre la Chine, la
Russie, l'Amérique Latine.
En France, offensive
patronale stimulée par Valls et Hollande et les surenchères
des Sarkozy, Juppé et Fillon contre ce qui reste des conquêtes
sociales et des services publics, contre la souveraineté
nationale, les communes, l'égalité des droits, la
laïcité.
L'«Europe
sociale», les «guerres humanitaires», l'«euro
au service des peuples» sont des mensonges qui désarment
le mouvement ouvrier et populaire, les luttes des salariés et
détruisent les services publics.
Les salariés
confrontés à la casse de leur emploi l’ont
compris. Par leur lutte ils posent la question d’une autre
société. Ainsi les marins de la SNCM s’opposent à
la circulaire sur les
travailleurs détachés, les ouvriers de Fralib disent
haut et fort que l’entreprise leur appartient, les salariés
du commerce, de la SNCF, d'Air France s’opposent à la
déréglementation et la libéralisation imposée
par cette union du capitalisme européen.
Il y a urgence à
résister à cette logique de guerre et de
régression des salaires, pensions et allocations !
Si notre NON a été
bafoué les luttes d’aujourd’hui montrent que la
partie n’est pas gagnée pour les forces du OUI.
Il y a 10 ans, le
peuple de France avait bousculé tous les pronostics avec la
victoire du NON au traité constitutionnel européen.
UMP, PS et UDI ont refusé de respecter ce vote, et veulent
nous enfermer dans une fausse alternative: soit le soutien aux
politiques pro-européennes, soit l'extrême droite bleu
marine et sa face cachée néo-nazie des identitaires et
autres amis de Dieudonné et Soral.
Notre peuple a la
force de refuser de nouveau, de construire pas à pas un Front
Populaire Patriotique de résistance à
l'austérité, aux guerres coloniales, au racisme, au
fascisme, aux délocalisations, aux privatisations, au traité
transatlantique.
Les participants des
Assises du Communisme appellent le peuple de France, les forces
patriotiques, syndicales, politiques et associatives, allant au bout
de leur démarche de résistance à l'UE, et qui
ont fait la victoire du NON à sortir de l'euro, de l'UE, de
l'Alliance atlantique pour résister et ouvrir, en sortant du
capitalisme, une nouvelle voie de développement.
En nous appuyant sur
les luttes en cours et celles en devenir, nous proposons aux
militants et aux organisations communistes, aux syndicats, aux
progressistes et patriotes antiracistes et antifascistes, à
tous ceux qui s'opposent à cette guerre de classe européenne
et qui ont milité pour la victoire du NON au TCE, de
construire ensemble une grande manifestation unitaire le 30 mai
2015 à Paris.
Le 9 Mai, dite «
journée de l'Europe», est le 70ème anniversaire
de la victoire contre le nazisme. Nous appelons à faire cette
journée des rassemblements régionaux de mobilisation
pour préparer le 30 Mai.
C'est la meilleure
réponse à la crise de ce gouvernement «de
gauche» dont le peuple ne veut plus, pour ne pas laisser la
place à cette Marine Le Pen qui non seulement ne combat pas le
capitalisme mais amène le pire.
Ainsi nous rendrons
visible la capacité populaire de résistance et
clamerons qu’il faut briser ce carcan des peuples qu'est l'UE
pour une perspective progressiste de souveraineté nationale et
populaire, de coopération internationale, de progrès
social et d'émancipation populaire, dans l'esprit du programme
du Conseil National de la Résistance «Les Jours
heureux».
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