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Venezuela : La démocratie, la voix du peuple, c’est Maduro ! Le « populisme », la dictature, c’est Capriles !
Vive la Révolution, à bas l’austérité ! (déclaration RCC)
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La
démocratie, c'est-à-dire la voix du peuple, vient
encore de gagner une victoire historique au Venezuela : Malgré
une campagne extrêmement tendue où l’oligarchie
impérialiste, concentrée autour du candidat caméléon
fasciste Capriles, a tout tenté, de la diffamation permanente
à la tentative d’assassinat, contre Nicolas Maduro,
représentant du front chaviste, tant diabolisée sur les
puissantes chaînes de télé
contre-révolutionnaires, y compris ici chez nous.
Comme
son inoubliable prédécesseur quatre fois réélu
lors de scrutins irréprochables, analysés au microscope
par tous les observateurs « internationaux »,
le nouveau leader de la révolution bolivarienne ne peut être
accusé de malversations. Ce n’est certainement pas le
cas de Capriles et de ses soutiens, financés par la CIA pour
enterrer par tous les moyens, légaux et illégaux la
vague révolutionnaire qui s’amplifie dans le
sous-continent. On se souvient que suite à la seconde élection
de Chavez en 2002, ces derniers, parmi lesquels Capriles figurait
déjà, avaient renversé le président par
la force pour mettre à sa place comme dictateur le dirigeant
du MEDEF local Carmona (immédiatement adoubé par les
« démocraties » US, espagnole,
française, …). En effet Henrique Capriles Radonski est
l'homme qui, en avril 2002, en plein coup d'Etat contre le président
Hugo Chávez, a dirigé l'attaque menée par des
terroristes cubains et vénézuéliens contre
l'ambassade de Cuba et que Wikileaks a révélé
être un collaborateur de l'ambassade des USA à Caracas.
C’est ce que confirme l’ex-président Lula, qui a
félicité Nicolas Maduro, quand il a déclaré
: « quand on occupe des fonctions présidentielles
il y a des choses qu’on ne peut pas dire, par diplomatie, mais
aujourd’hui je peux le dire : de temps en temps les
États-Unis s’ingèrent dans les élections
organisées dans un autre pays. Ils devraient s’occuper
de leurs affaires et nous laisser choisir notre destin ».
Grâce
à la mobilisation du peuple, à la solidarité
sud-américaine et internationaliste, Hugo Chavez avait pu
revenir au palais présidentiel et diriger la révolution
dans son pays plus fort que jamais. Ulcérés par leur
nouvelle défaite, avec un candidat ultralibéral
habilement déguisé en Chavez jusque dans sa tenue
vestimentaire (!), porteur d’un hypocrite programme de
« troisième voie » et de promesses de
conserver les réalisations sociales de l’adversaire
défunt (qui a même par démagogie félicité
l’aide des médecins cubains), les forces
pro-impérialistes et agents US se déchaînent sous
le prétexte de contester le résultat des urnes pour
semer le chaos et la mort dans les rues de Caracas. Bilan : sept
citoyen(e)s assassinés, dont deux bénéficiaires
de la Grande Mission Logement résidant dans une municipalité
de droite (Baruta) ; des permanences du Parti Socialiste Unifié
du Venezuela (PSUV), des centres de santé intégrale,
des médias communautaires, des sièges régionaux
du Conseil National Électoral, ainsi que des domiciles de
fonctionnaires publics ont été attaqués ou
incendiés. Le masque tombé, une partie de plus en plus
grande de leur électorat prend même aujourd’hui
ses distances face aux crimes commis dans le plus grand silence
de nos « médias démocratiques ».
Plus que jamais, là bas, comme ailleurs, y compris en France,
les médiamensonges vont recommencer à pleuvoir, alors
que la majorité des Etats du monde ont reconnu les résultats
des élections.
Les
obsèques de président Chavez, mobilisant spontanément
des masses populaires impressionnantes des jours durants et
plus de 50 chefs d’état, ont contraint certains
gouvernements étrangers à reconnaître du bout des
lèvres les considérables avancées sociales du
« chavisme » en ces temps de crise où
tous les systèmes capitalistes s’écroulent et
sèment la misère. Il faut aujourd’hui effacer
l’aveu de revenir à la propagande habituelle :
Capriles le menteur, le fasciste, le populiste, serait devenu le
candidat de la « liberté » contre un
pouvoir « dictatorial » et « populiste »,
de surcroît soupçonné de fraude électorale…
Ainsi,
le processus est maintenant bien connu, là bas comme ici :
Pendant que les forces politico-médiatiques du capital se
montrent de plus en plus complaisantes vis-à-vis des
représentants fascistes et populistes, telle Marine Le Pen,
les représentants des forces antilibérales et
contestataires sont taxés de populisme, d’antisémitisme,
d’extrémisme, comme c’est le cas contre Jean Luc
Mélenchon. Cette volontaire inversion est porteuse des pires
dangers, et nous devons les combattre avec force !
Nous
exigeons du gouvernement français qu’il cesse son
attentisme hypocrite et funeste, et qu’il reconnaisse enfin,
comme tous les gouvernements latino-américains notamment, la
légitimité du nouveau président Nicolas Maduro.
Nous dénonçons avec fermeté les actes criminels
des milices fascistes qui se multiplient ici en France comme ailleurs
et notamment au Venezuela, dans ce contexte de crise du capitalisme
propre au développement de cette vermine soutenue par des
bourgeoisies financières effrayées par la contestation
sociale ! Nous soutenons tous les actes d’autodéfense
et de procès antifasciste que le gouvernement de Maduro sera
amené à prendre contre les crimes commis ces jours ci à
l’appel du candidat de la réaction fasciste et de
l’abandon de la souveraineté nationale du Venezuela.
Vive
Nicolas Maduro, vive Hugo Chavez, vive la Révolution !
Ici comme là bas le fascisme ne passera pas !
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