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Imprimer Avr 2013
Venezuela : La démocratie, la voix du peuple, c’est Maduro ! Le « populisme », la dictature, c’est Capriles !

Vive la Révolution, à bas l’austérité ! (déclaration RCC)

La démocratie, c'est-à-dire la voix du peuple, vient encore de gagner une victoire historique au Venezuela : Malgré une campagne extrêmement tendue où l’oligarchie impérialiste, concentrée autour du candidat caméléon fasciste Capriles, a tout tenté, de la diffamation permanente à la tentative d’assassinat, contre Nicolas Maduro, représentant du front chaviste, tant diabolisée sur les puissantes chaînes de télé contre-révolutionnaires, y compris ici chez nous.

Comme son inoubliable prédécesseur quatre fois réélu lors de scrutins irréprochables, analysés au microscope par tous les observateurs « internationaux », le nouveau leader de la révolution bolivarienne ne peut être accusé de malversations. Ce n’est certainement pas le cas de Capriles et de ses soutiens, financés par la CIA pour enterrer par tous les moyens, légaux et illégaux la vague révolutionnaire qui s’amplifie dans le sous-continent. On se souvient que suite à la seconde élection de Chavez en 2002, ces derniers, parmi lesquels Capriles figurait déjà, avaient renversé le président par la force pour mettre à sa place comme dictateur le dirigeant du MEDEF local Carmona (immédiatement adoubé par les « démocraties » US, espagnole, française, …). En effet Henrique Capriles Radonski est l'homme qui, en avril 2002, en plein coup d'Etat contre le président Hugo Chávez, a dirigé l'attaque menée par des terroristes cubains et vénézuéliens contre l'ambassade de Cuba et que Wikileaks a révélé être un collaborateur de l'ambassade des USA à Caracas. C’est ce que confirme l’ex-président Lula, qui a félicité Nicolas Maduro, quand il a déclaré : « quand on occupe des fonctions présidentielles il y a des choses qu’on ne peut pas dire, par diplomatie, mais aujourd’hui je peux le dire : de temps en temps les États-Unis s’ingèrent dans les élections organisées dans un autre pays. Ils devraient s’occuper de leurs affaires et nous laisser choisir notre destin ».

Grâce à la mobilisation du peuple, à la solidarité sud-américaine et internationaliste, Hugo Chavez avait pu revenir au palais présidentiel et diriger la révolution dans son pays plus fort que jamais. Ulcérés par leur nouvelle défaite, avec un candidat ultralibéral habilement déguisé en Chavez jusque dans sa tenue vestimentaire (!), porteur d’un hypocrite programme de « troisième voie » et de promesses de conserver les réalisations sociales de l’adversaire défunt (qui a même par démagogie félicité l’aide des médecins cubains), les forces pro-impérialistes et agents US se déchaînent sous le prétexte de contester le résultat des urnes pour semer le chaos et la mort dans les rues de Caracas. Bilan : sept citoyen(e)s assassinés, dont deux bénéficiaires de la Grande Mission Logement résidant dans une municipalité de droite (Baruta) ; des permanences du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV), des centres de santé intégrale, des médias communautaires, des sièges régionaux du Conseil National Électoral, ainsi que des domiciles de fonctionnaires publics ont été attaqués ou incendiés. Le masque tombé, une partie de plus en plus grande de leur électorat prend même aujourd’hui ses distances face aux crimes commis dans le plus grand silence de nos « médias démocratiques ». Plus que jamais, là bas, comme ailleurs, y compris en France, les médiamensonges vont recommencer à pleuvoir, alors que la majorité des Etats du monde ont reconnu les résultats des élections.

Les obsèques de président Chavez, mobilisant spontanément des masses populaires  impressionnantes des jours durants et plus de 50 chefs d’état, ont contraint certains gouvernements étrangers à reconnaître du bout des lèvres les considérables avancées sociales du « chavisme » en ces temps de crise où tous les systèmes capitalistes s’écroulent et sèment la misère. Il faut aujourd’hui effacer l’aveu de revenir à la propagande habituelle : Capriles le menteur, le fasciste, le populiste, serait devenu le candidat de la « liberté » contre un pouvoir « dictatorial » et « populiste », de surcroît soupçonné de fraude électorale…
Ainsi, le processus est maintenant bien connu, là bas comme ici : Pendant que les forces politico-médiatiques du capital se montrent de plus en plus complaisantes vis-à-vis des représentants fascistes et populistes, telle Marine Le Pen, les représentants des forces antilibérales et contestataires sont taxés de populisme, d’antisémitisme, d’extrémisme, comme c’est le cas contre Jean Luc Mélenchon. Cette volontaire inversion est porteuse des pires dangers, et nous devons les combattre avec force !
Nous exigeons du gouvernement français qu’il cesse son attentisme hypocrite et funeste, et qu’il reconnaisse enfin, comme tous les gouvernements latino-américains notamment, la légitimité du nouveau président Nicolas Maduro. Nous dénonçons avec fermeté les actes criminels des milices fascistes qui se multiplient ici en France comme ailleurs et notamment au Venezuela, dans ce contexte de crise du capitalisme propre au développement de cette vermine soutenue par des bourgeoisies financières effrayées par la contestation sociale ! Nous soutenons tous les actes d’autodéfense et de procès antifasciste que le gouvernement de Maduro sera amené à prendre contre les crimes commis ces jours ci à l’appel du candidat de la réaction fasciste et de l’abandon de la souveraineté nationale du Venezuela.
Vive Nicolas Maduro, vive Hugo Chavez, vive la Révolution ! Ici comme là bas le fascisme ne passera pas !




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