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Imprimer Nov 2009
[VIDEO] Intervention du RCC au rassemblement contre la criminalisation du communisme

à l'appel de PRCF, URCF, CISC, RCC - Paris, place Stalingrad - Vidéos suivies de la déclaration du RCC

Intervention du Rassemblement des Cercles Communistes (1)

Intervention du Rassemblement des Cercles Communistes (2)

Intervention du Pôle de Renaissance Communiste en France

Intervention de l'Union des Révolutionnaires Communistes de France

Intervention du RCC

A la télévision, dans les journaux et dans les manuels scolaires, la révolution d’Octobre est inlassablement décrite comme le putsch d’une poignée de complotistes. On nous décrit les anciens bourreaux tsaristes comme leurs victimes innocentes, et la naissance de l’Union Soviétique comme un « Thermidor » dévorant ses propres enfants.

Pourtant cette révolution à qui on ne donnait pas trois semaines d’existence a tenu tête à l’encerclement capitaliste déchaîné pendant 70 ans !

Dans les années trente, le monde capitaliste sombrait dans une crise générale, dont il n’a pu sortir provisoirement qu’en précipitant l’humanité dans la boucherie de la guerre mondiale.

Mais historiens bourgeois, médias et hommes politiques se gardent bien de dire que pendant ce temps là, protégée de la crise gràce à son système, l’URSS passait en 20 ans du moyen âge au stade de seconde puissance économique mondiale, et sortait des millions d’êtres humains de la misère, de l’inculture et de l’exploitation, grâce à un système substituant l'Homme au profit, brisant le tabou de la propriété privée des moyens de production et abolissant l'exploitation de l'homme par l'homme.

La bourgeoisie, à travers les aboiements de ses chiens de garde, répète aux jeunes générations que les héros communistes qui nous ont libérés de la bête immonde, soldats de l’armée rouge ou résistants FTP, étaient en fait pareils aux fascistes, voire pire que des fascistes.

Tout cela pour cacher que les fascistes italiens ou allemands sont arrivés au pouvoir sous les hospices du capitalisme financier européen et nord-américain, paniqué par l’édification victorieuse d’une société de travailleurs inspirant les luttes et les conquêtes des travailleurs partout dans le monde.

Ce capitalisme financier -dont les représentants actuels, Parisot, Sarkozy, Merkel ou encore Cheney sont les héritiers directs- est prêt à remettre le couvert et sacrifier des millions de vies pour leur seul profit.

La bourgeoisie n’a pas attendu le livre noir du communisme et la chasse aux sorcières menée par l’UE dans les pays de l’Est reconquis pour inculquer ses scandaleux mensonges. Cette réécriture de l'histoire, ce négationnisme, elle le pratique depuis 1917 ! Et jamais elle n’a cessé de salir aux yeux des travailleurs exploités l’exemple de leurs frères de classe des pays socialistes.

Sous les coups de boutoir des bourgeoisies occidentales, unies pour la circonstance, le camp socialiste, fragilisé aussi de l'intérieur, a fini par connaître la défaite.

Alors pourquoi ce déchaînement anticommuniste incessant dans nos médias, vingt ans après l’effondrement de l’ennemi soviétique ?

La raison est simple : Pour maintenir sa domination, il faut persuader les masses que toute tentative de renverser l’ordre capitaliste est vouée à l’échec, que tout espoir même de le renverser est illusoire, que toute lutte menée contre le pouvoir patronal est inutile, voire criminelle.

Au delà des luttes elles mêmes, l’idéal libérateur, la foi en des lendemains meilleurs doivent devenir coupable et honteux.

Et si cela ne suffit pas, la culpabilisation fait place à la répression politique et policière. Dans les pays de l’Est, il est en effet beaucoup plus difficile d’inculquer à ceux qui l’ont vécu concrètement, que le socialisme est une chimère. Surtout qu’ils vivent dans leur chair le cauchemar de la restauration capitaliste !

La bourgeoisie n’a pas fait que criminaliser l’idéal communiste, elle a du le remplacer par d’autres pour tromper les travailleurs et les peuples à qui on impose ce monde insupportable. Le remplacer par de faux idéaux, faussement progressistes.

Hier on nous a vendu l’american way of life et la prétendue « société de consommation ». Aujourd’hui on nous vend l’Europe de la Paix, l’Europe sociale ou le « capitalisme vert ».

Mais plus personne n’est dupe de cette propagande, et le refus de vote massif des classes populaires aux dernières élections européennes nous l’a encore confirmé.

Confrontées à leur crise systémique mondiale, les bourgeoisies peinent de plus en plus à nous convaincre que sa broyeuse européenne nous réserve des lendemains qui chantent.

Par contre le nombre de ceux qui cherchent une alternative crédible, malgré les préjugés et les médiamensonges, augmente chaque jour.

C’est donc toujours quand la bourgeoisie se sent menacée, que sa propagande anticommuniste redouble d’intensité.

Le plein emploi, la sécurité de l’emploi, le droit d’avoir un toit, le droit à la santé et à l’éducation gratuite, l’augmentation du pouvoir d’achat et des conditions de travail qui s’améliorent, loin du stress, du harcèlement, du chantage au licenciement, des suicides au travail… Les travailleurs doivent savoir que tout cela n’est pas un rêve, que tout cela a existé, et existera donc demain… nécessairement !

C’est une des taches essentielles des communistes d’aujourd’hui que de permettre à cette mémoire, à cette expérience fondamentale et précieuse, d’éduquer et d’encourager les travailleurs en lutte contre le capitalisme.

C’est une des bases essentielles pour reconstruire un parti communiste réellement révolutionnaire, capable de mener des luttes victorieuses, et de conduire à terme les travailleurs à la victoire finale contre l’ordre bourgeois.

C'est pourquoi le Rassemblement des Cercles Communistes refuse la confiscation de la mémoire du mouvement ouvrier par la classe dominante, refuse le mensonge de l'amalgame fascisme/communisme, et s’associe pleinement à cette commémoration de la Révolution d’Octobre 1917, qui, loin d'être une utopie est objectivement la matrice du futur des travailleurs et des peuples.

Le seul et unique effet positif de la crise actuelle, c’est de multiplier les occasions de nous rassembler, nous communistes, comme aujourd’hui, pour reprendre le chemin indispensable vers la reconstruction d’un grand parti communiste révolutionnaire, héritier du PCF du Congrès de Tours et de l’Internationale Communiste, arme indispensable des travailleurs et des peuples pour vaincre définitivement la barbarie capitaliste !

Ceux qui disaient hier « Plutôt Hitler que le front populaire » disent aujourd’hui « Communisme = nazisme »… mais leurs mensonges ne passeront plus !

Hier, les travailleurs criaient: « La Commune n’est pas morte ! » ; crions ensemble aujourd'hui: « Que vive Octobre ! »

Source des vidéos (CDRM – Encyclopédie Marxiste)

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