Intervention
du RCC
A
la télévision, dans les journaux et dans les manuels
scolaires, la révolution d’Octobre est inlassablement
décrite comme le putsch d’une poignée de
complotistes. On nous décrit les anciens bourreaux tsaristes
comme leurs victimes innocentes, et la naissance de l’Union
Soviétique comme un « Thermidor »
dévorant ses propres enfants.
Pourtant
cette révolution à qui on ne donnait pas trois semaines
d’existence a tenu tête à l’encerclement
capitaliste déchaîné pendant 70 ans !
Dans
les années trente, le monde capitaliste sombrait dans une
crise générale, dont il n’a pu sortir
provisoirement qu’en précipitant l’humanité
dans la boucherie de la guerre mondiale.
Mais
historiens bourgeois, médias et hommes
politiques se gardent bien de dire que pendant ce temps là,
protégée de la crise gràce à son système,
l’URSS passait en 20 ans du moyen âge au stade de seconde
puissance économique mondiale, et sortait des millions d’êtres
humains de la misère, de l’inculture et de
l’exploitation, grâce à un
système substituant l'Homme au profit, brisant le tabou de la
propriété privée des moyens de production et
abolissant l'exploitation de l'homme par l'homme.
La
bourgeoisie, à travers les aboiements de ses chiens de garde,
répète aux jeunes générations que
les héros communistes qui nous ont libérés de la
bête immonde, soldats de l’armée rouge ou
résistants FTP, étaient en fait pareils aux fascistes,
voire pire que des fascistes.
Tout
cela pour cacher que les fascistes italiens ou allemands sont arrivés
au pouvoir sous les hospices du capitalisme financier européen
et nord-américain, paniqué par l’édification
victorieuse d’une société de travailleurs
inspirant les luttes et les conquêtes des travailleurs partout
dans le monde.
Ce
capitalisme financier -dont les représentants actuels,
Parisot, Sarkozy, Merkel ou encore Cheney sont les héritiers
directs- est prêt à remettre le couvert et sacrifier des
millions de vies pour leur seul profit.
La
bourgeoisie n’a pas attendu le livre noir du communisme et la
chasse aux sorcières menée par l’UE dans les pays
de l’Est reconquis pour inculquer ses
scandaleux mensonges. Cette réécriture
de l'histoire, ce négationnisme, elle le pratique
depuis 1917 ! Et jamais elle n’a cessé de salir aux
yeux des travailleurs exploités l’exemple de leurs
frères de classe des pays socialistes.
Sous
les coups de boutoir des bourgeoisies occidentales, unies pour la
circonstance, le camp socialiste, fragilisé aussi de
l'intérieur, a fini par connaître la défaite.
Alors
pourquoi ce déchaînement anticommuniste incessant dans
nos médias, vingt ans après l’effondrement de
l’ennemi soviétique ?
La
raison est simple : Pour maintenir sa domination, il faut
persuader les masses que toute tentative de renverser l’ordre
capitaliste est vouée à l’échec, que tout
espoir même de le renverser est illusoire, que toute lutte
menée contre le pouvoir patronal est inutile, voire
criminelle.
Au
delà des luttes elles mêmes, l’idéal
libérateur, la foi en des lendemains meilleurs doivent devenir
coupable et honteux.
Et
si cela ne suffit pas, la culpabilisation fait place à la
répression politique et policière. Dans les pays de
l’Est, il est en effet beaucoup plus difficile d’inculquer
à ceux qui l’ont vécu concrètement, que le
socialisme est une chimère. Surtout qu’ils vivent dans
leur chair le cauchemar de la restauration capitaliste !
La
bourgeoisie n’a pas fait que criminaliser l’idéal
communiste, elle a du le remplacer par d’autres pour
tromper les travailleurs et les peuples à qui on impose ce
monde insupportable. Le remplacer par de
faux idéaux, faussement progressistes.
Hier
on nous a vendu l’american way of life et la
prétendue « société de
consommation ». Aujourd’hui on nous vend l’Europe
de la Paix, l’Europe sociale ou le « capitalisme
vert ».
Mais
plus personne n’est dupe de cette propagande, et le refus de
vote massif des classes populaires aux dernières élections
européennes nous l’a encore confirmé.
Confrontées
à leur crise systémique mondiale, les bourgeoisies
peinent de plus en plus à nous convaincre que sa
broyeuse européenne nous réserve des lendemains qui
chantent.
Par
contre le nombre de ceux qui cherchent une alternative crédible,
malgré les préjugés et les médiamensonges,
augmente chaque jour.
C’est
donc toujours quand la bourgeoisie se sent menacée, que sa
propagande anticommuniste redouble d’intensité.
Le
plein emploi, la sécurité de l’emploi, le droit
d’avoir un toit, le droit à la santé et à
l’éducation gratuite, l’augmentation du pouvoir
d’achat et des conditions de travail qui s’améliorent,
loin du stress, du harcèlement, du chantage au licenciement,
des suicides au travail… Les travailleurs doivent savoir que
tout cela n’est pas un rêve, que tout cela a existé,
et existera donc demain… nécessairement !
C’est
une des taches essentielles des communistes d’aujourd’hui
que de permettre à cette mémoire, à cette
expérience fondamentale et précieuse, d’éduquer
et d’encourager les travailleurs en lutte contre le
capitalisme.
C’est
une des bases essentielles pour reconstruire un parti communiste
réellement révolutionnaire, capable de
mener des luttes victorieuses, et de conduire à terme les
travailleurs à la victoire finale contre l’ordre
bourgeois.
C'est
pourquoi le Rassemblement des Cercles Communistes refuse la
confiscation de la mémoire du mouvement ouvrier par la classe
dominante, refuse le mensonge de l'amalgame fascisme/communisme, et
s’associe pleinement à cette commémoration de la
Révolution d’Octobre 1917, qui, loin d'être une
utopie est objectivement la matrice du futur des travailleurs et des
peuples.
Le
seul et unique effet positif de la crise actuelle, c’est de
multiplier les occasions de nous rassembler, nous communistes, comme
aujourd’hui, pour reprendre le chemin indispensable vers la
reconstruction d’un grand parti communiste révolutionnaire,
héritier du PCF du Congrès de Tours et de
l’Internationale Communiste, arme indispensable des
travailleurs et des peuples pour vaincre définitivement la
barbarie capitaliste !
Ceux
qui disaient hier « Plutôt Hitler que le front
populaire » disent aujourd’hui « Communisme
= nazisme »… mais leurs mensonges ne passeront
plus !
Hier,
les travailleurs criaient: « La Commune n’est pas
morte ! » ; crions ensemble aujourd'hui: «
Que vive Octobre ! »
Source
des vidéos (CDRM – Encyclopédie Marxiste)
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