C’est avec une
profonde douleur que nous apprenons le décès du
camarade Jean Salem. Notre camarade Jean, philosophe, professeur à
la Sorbonne, directeur du centre d’histoire des systèmes
de pensée moderne, était le fils du communiste
internationaliste Henri Alleg, auteur de La Question, qui exposa à
la face du monde la barbarie coloniale en Algérie.
Digne fils de son
père, Jean Salem notamment en 1982 l’un des initiateurs
avec Jeannette Thorez-Vermeersch et sept autres responsables vétérans
du PCF de la lettre des neuf au Comité Central du PCF,
intitulée « Où va le Parti ? »
[que
nous republions ici].
En 1998, il postfaçait
La vie en rouge de Jeannette Thorez Vermeersch, aux éditions
Belfond. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et travaux
philosophiques sur Hippocrate, Epicure, Maupassant, Feuerbach,
Marx et Lénine…
Il savait être
un redoutable pamphlétaire anticapitaliste, anti-impérialiste
à la manière du célèbre chroniqueur de
l’Huma, André Wurmser, comme par exemple dans son
ouvrage Rideau de fer sur le Boul’Mich ; Formatage et
désinformation dans le monde libre, réédités
par Delga, et un vulgarisateur hors pair des grands classiques du
marxisme-léninisme, à la manière de Georges
Politzer ou de Georges Cogniot, comme dans son Lénine et la
révolution.
Au contraire de
beaucoup d’intellectuels membres du PCF qui ont « jeté
le bébé avec l’eau du bain », Jean
Salem a toujours été ce militants communiste
marxiste-léniniste, qui par ses écrits a œuvré
comme penseur intellectuel et pédagogue au réarmement
idéologique du prolétariat, surtout après la
douloureuse défaite du camp socialiste et de l’URSS en
1989/1991.
L’adage dit que
« certains morts pèsent le poids d’une
montagne ». C’est lec as de notre cher et regretté
camarade Jean qui a tenu haut le drapeau rouge orné de la
faucille et du marteau pour vive et triomphe l’avenir
communiste inévitable de la France et de l’Humanité.
Toutes nos
condoléances les plus attristées à sa famille et
à tous les communistes qui luttent pour reconstruire el Parti
Communiste dont la classe ouvrière et le peuple ont besoin.
|