Les
frappes « punitives » contre la Syrie, Etat
indépendant et souverain, n’ont pas eu lieu !
Malgré les bombardements massifs de nos médiamensonges
déversés par nos va t-en guerres. Le baroudeur Cameron
mis en minorité dans son propre Parlement, les mercenaires
Hollande et Obama fragilisés comme jamais par leurs opinions
publiques (65 et 60% d’opposants à une intervention)…
c’est une victoire, certes provisoire, mais historique du camp
mondial de la Paix, qui a reçu le renfort du Pape François,
en appelant même à une journée de prière
et de jeune contre toute intervention. Plus de 50 Etats, et pas des
moindres, de tous les continents, ont exprimé leur farouche
opposition à toute aventure guerrière. Après
deux ans de sage Véto de la Chine et de la Russie au Conseil
de Sécurité, la proposition de désarmement
chimique de Poutine approuvée par le gouvernement de Damas, a
stabilisé la situation et surement évité le
déclenchement d’une troisième guerre mondiale !
Hubert Védrine, fin connaisseur des Affaires Etrangères
a quant à lui bien saisi la nouvelle donne, en déclarant :
« c’est la bérézina des guerres
d’ingérence humanitaire ».
De nos jours, le
capitalisme mondialisé en crise n’offre aux travailleurs
et aux peuples que régression, paupérisation sociale et
guerres spoliatrices, qu’il porte en son sein que la nuée
l’orage !
Le libéralisme,
cette tyrannie totalitaire du marché, est le moyen politique
du capitalisme pour appauvrir les travailleurs tout en gardant en
réserve l’arme fasciste, dictature terroriste ouverte du
capital financier.
Le nouveau cycle des
guerres prédatrices qui sévissent de l’Irak à
la Somalie, de la Yougoslavie à l’Afghanistan, la
Palestine, la côte d’Ivoire, la Libye, le Mali, et
maintenant la Syrie, est l’autre moyen des puissances
impérialistes, USA et UE, pour préserver leur
domination sur les nations, les Etats, les pays, les travailleurs et
les peuples du monde.
Confrontés
aux désastres sociaux, antidémocratiques, aux crimes du
capitalisme mondialisé en crise et à l’hégémonie
des impérialismes, les travailleurs et les peuples renouent
avec la lutte de classe et les résistances nationales
patriotiques et populaires.
Dans les pays
impérialistes, les travailleurs se battent pour stopper
l’offensive libérale patronale et la ré-émergence
du fascisme. Les petits Etats, les nations et les peuples se
défendent contre les agressions coloniales.
Comment construire
le front de classe le plus large contre l’austérité libérale
et le retour du fascisme ? Comment se bâtit la résistance
solidaire des peuples victimes des guerres impérialistes ?
Comment organiser la solidarité entre les deux fronts, celui
des travailleurs et celui des peuples ? Quel rôle les pays
« émergeants », en particulier les pays
rescapés de la défaite du camp socialiste (Cuba,
Vietnam, Corée Populaire, Chine), voire la Russie, ont-ils
dans l’affaiblissement en cours de l’impérialisme ?
Quelle solidarité internationaliste pour appliquer la
devise léniniste : « Prolétaires
de tous les pays et peuples opprimés, unissez-vous ! » ?
Voilà les
sujets que nous mettrons en débat avec nos invités,
représentants cubains, vénézuéliens,
boliviens, vietnamiens, nord-coréens, chinois et russes, mais
aussi des Assises du Communisme : PRCF, RCC, « Faire
Vivre et Renforcer le PCF », et le Front de Gauche.
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