L’heure
de la Résistance sociale et politique a sonné !
Résistance
« sociale »
car Jean-Luc Mélenchon est d’abord et avant tout
le candidat du « monde du travail », de tous
ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre, que l’on
soit ouvrier, technicien, employé, ingénieur, sans
emploi, agriculteur, artisan, petit patron sous la dépendance
des donneurs d’ordre et des banques. C’est le candidat de
l’alliance des forces du travail contre la classe capitaliste,
cette minorité qui possède et gère les grandes
entreprises et banques dans l’optique de l’accumulation
toujours plus grande du profit.
Que
l’on se revendique de « gauche », que
l’on ait par le passé voté à « droite »,
que l’on ait été abstentionniste, qu’importe,
si l’on veut donner un coup d’arrêt à nos
souffrances, il faut voter pour ses intérêts, pour le
candidat du monde du travail, pour Jean-Luc Mélenchon.
Résistance
« politique »
car Jean-Luc Mélenchon contribue
à faire voler en éclats ce bipartisme mortifère
gauche/droite, PS/LR, alternances sans alternatives qui ne font que
le jeu du FN. Il brise la domination du PS sur l’espace de la
« gauche » et, ce faisant, il
redessine les frontières politiques, bâtissant un réel
front de résistance populaire contre les partis du
système oligarchique et leurs candidats (Fillon, Macron),
contre le FN qui se présente comme une alternative
ultra-réactionnaire nauséabonde au sein même du
système, et en marginalisant ceux qui, comme Hamon,
même après quelques critiques contre la ligne
"social"-libérale de son parti, sont restés
au milieu du gué comme candidat PS lié à
l’appareil.
5
ans de hollandisme : un bilan désastreux
Ce
quinquennat a été marqué par les cadeaux au
grand patronat : c’est le Crédit d’Impôt
‘Compétitivité Emploi’ (CICE), subvention
versée annuellement aux entreprises en fonction de leur masse
salariale, d’environ 20 milliards par an (24 milliards en
2017 !)… sans aucune contrepartie en terme d’emplois ;
c’est la loi El Khomri qui dérégule le code du
travail, le disloque entreprise par entreprise (comme s’il y
avait, comme le faisait ironiquement remarquer Mélenchon, « un
code de la route par rue »), c’est la
déréglementation des professions protégées
avec la loi Macron (notaires, taxis, pharmaciens,…), jetant
les plus fragiles en pâture aux plus gros et notamment mettant
les pharmaciens un peu plus sous la coupe des grandes entreprises
pharmaceutiques qui font de l’argent ignoblement sur notre
santé (cas Servier)…. sans oublier les propos cinglants
de Mélenchon pour dénoncer les dessous hollandiens de
la guerre en Syrie : «Je trouve étrange que
personne n’ait évoqué le cas de Lafarge,
compagnie mondiale de ciment, qui a avoué avoir payé
Daesh pour pouvoir continuer à produire son foutu ciment».
La
clique d’élus au service de cette minorité
d’exploiteurs est frappée par des scandales qui n’en
finissent pas : les emplois fictifs de Pénélope
Fillon ont sonné le glas de la crédibilité
du candidat Fillon, le Front National, donneur de leçons de
morale, est le parti le plus condamné pour des détournements
d’argent public, et le parti socialiste n’est pas en
reste avec les ministres Cahuzac, Thevenoud, Le Roux, Sapin
aujourd’hui…
A
côté de cela, on demande à ceux qui ne vivent (ou
survivent) que de leur force de travail, de se serrer toujours plus
la ceinture ! Les travailleurs qui se battent pour le
maintien de leur outil de travail sont poursuivis et condamnés
par l’Etat à l’instar des Goodyear d’Amiens
! Le SMIC est « royalement » relevé de
0,9% au 1er
janvier et le RSA passe de 535,17 €
à 536,78 € pour une personne seule… Quel mépris !
Quand la France est championne d’Europe du versement des
dividendes aux actionnaires…. 47 milliards de dividendes
versés en 2015, et 54,3 milliards en 2016, soit une hausse de
11,8% ! Oui, la richesse existe pour une minorité !
« Ils disent que nous vivons au-dessus de nos
moyens mais ils vivent au-dessus de nos moyens ! »
(JLM)
Vers
la 6ème
République et la rupture avec
l’Union Européenne
C’est
ce système politique corrompu au service d’une minorité
que Jean-Luc Mélenchon entend combattre, avec le
projet de 6ème République fondée par une
Assemblée Constituante, 6ème
République dont l’une des
idées phares sera la possibilité de révoquer les
élus en cours de mandat. Un projet construit sur le
rétablissement de notre souveraineté nationale avec la
sortie du carcan de l’Union Européenne, qui nous
permettra de décider de l’orientation de notre politique
budgétaire, non fondée sur la soumission aux intérêts
de la finance ! Cette question de l’Europe donne toute sa
crédibilité au programme de Jean-Luc Mélenchon,
mais ne nous leurrons pas : la minorité capitaliste
n’abandonnera pas facilement cet « espace »
européen de libéralisation et de mise en concurrence
des peuples, pour le plus grand profit des banquiers, des
actionnaires et des grands patrons. Nous devons nous préparer
à la réalisation du « plan B », à
savoir la sortie unilatérale de l’Union Européenne,
pour pouvoir mettre en œuvre le programme de progrès
social l’Avenir en Commun !
Jean-Luc
Mélenchon, la voix de la résistance et de l’alternative
populaire !
Si
l’on veut éviter demain un duel Le Pen / Macron
mortifère, puisqu’à la candidate fasciste sera
opposé l’archétype du candidat du système,
qui crée colère et désespoir, fait et fera
monter le fascisme ; si l’on veut éviter demain
d’être à nouveau le dos au mur, c’est
maintenant qu’il faut ouvrir un nouvel espace politique. Après
le 23 avril, l’occasion qui s’offre sera perdue. Finie
l’impuissance de subir ! Avec Mélenchon, le peuple
travailleur relèvera la tête, première étape
d’un processus de rupture avec l’ensemble des politiques
libérales qui nous mettent à genoux depuis trop
longtemps !
Et,
comme en 1936 où un puissant mouvement de grève et
d’occupation des usines a suivi la victoire électorale
du Front Populaire, organisons-nous, comme le fait le peuple colonisé
de Guyane, pour les lendemains de la victoire de Mélenchon à
la Présidentielle. Restons vigilants et prêts à
la mobilisation populaire massive en sachant que les puissants n’ont
jamais abandonné leurs privilèges de bonne grâce
et qu’ils disposent d’une grande capacité de
nuisance. Préparons aussi, comme nous le souhaitons, des
candidatures unitaires pour les élections législatives
entre la France Insoumise et le Front de Gauche. Dans les urnes comme
dans les luttes, la « révolution citoyenne »
peut et pourra compter sur l’engagement des militants de la
Coordination Communiste.
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