La
campagne électorale ne peut faire oublier que les préparatifs
de guerre, y compris de guerre continentale, voire mondiale,
s’accélèrent, avec notamment le renforcement
constant de l’OTAN et du dispositif guerrier euro-américain
et anti-russe en Pologne, en Ukraine, en Roumanie, en Bulgarie et
dans les Pays baltes : avec son corollaire, la criminalisation
des partis communistes des ex-pays socialistes et la réhabilitation
des néonazis et autres nostalgiques du Reich.
En
outre la guerre contre les Républiques ouvrières du
Donbass a récemment repris avec les criminels bombardements du
gouvernement pro-nazi de Kiev soutenu par l’UE, sur
la ville minière de Donetsk. Cette offensive, qui viole les
accords de cessez-le-feu, est soutenue de fait par l’Union
européenne (UE) et par l’OTAN. Elle prépare le
terrain pour une future agression euro-atlantique contre la Russie,
ce qui déboucherait sur une hécatombe dans toute
l’Europe. Le Pôle de Renaissance Communiste en France et
la Coordination Communiste dénoncent cette escalade
guerrière occultée par les médias et qui
peut dégénérer très vite de manière
imprévisible avec des conséquences dévastatrices
pour les peuples d’Europe et du monde.
Face
à la situation nouvelle créée par l’élection
de Donald Trump, il ne peut être question pour les travailleurs
et les progressistes, ni de rallier le camp Clinton-Obama, dont les
criailleries pseudo-démocratiques cachent mal les liens avec
le complexe militaro-industriel, ni de faire preuve de la moindre
complaisance envers D. Trump, dont le nationalisme et la xénophobie,
travestis en « protectionnisme » et en
« isolationnisme » (sic), mènent à
la guerre mondiale par d’autres voies que celle du
« libre-échange » à tous crins
d’Obama. L’impérialisme US en effet, sur la ligne
Trump, ne relâche verbalement la pression sur Moscou que pour
en accentuer une autre sur un second gêneur de poids à
sa suprématie : la Chine. Et si une hésitation
subsiste dans la « lutte de ligne » actuelle
entre bellicistes « démocrates » et
« républicains » au sein de l’appareil
d’Etat Etatsunien, nous savons que la recherche du profit
maximum par la guerre contre les peuples est leur objectif
fondamental.
Aucun
soutien non plus à la « défense européenne »
et à l’objectif belliciste des « 2% du PIB
réservés à l’OTAN » qu'exigent
les États-Unis (par la voix à la fois de Trump et
de Clinton) pour lesquels s’enthousiasment à la fois
Fillon, Macron et le social-impérialiste Benoît Hamon
(« socialiste en paroles, impérialiste en
fait », eût dit Lénine). Il est hors
de question qu’une telle « défense »
impérialiste européenne prenne la relève des
agressions et provocations permanentes à l’Est, si
l’affaiblissement de cette association militaire historique
USA-UE qu’est l’OTAN se concrétise dans les années
qui viennent : Nous voulons en sortir pour l’affaiblir et
l’anéantir, pas pour la remplacer par une sous-alliance
[sous-traitance] impérialiste européenne animée
des mêmes objectifs meurtriers que préfigurent les
interventions militaires Françaises en Afrique !
Retrait
de la France de l’OTAN et de l’UE, qui en est le
« partenaire stratégique » affiché !
Pas
un centime pour la « défense »
européenne, pas de remise indirecte par ce biais de l’arme
nucléaire française à l’impérialisme
allemand qui accélère son réarmement avec la
collaboration zélée de l'impérialisme français.
Car la soi-disant "défense" européenne
n’aurait rien à voir avec une défense nationale
centrée sur le peuple travailleur telle que l’a décrite
Jaurès dans L’Armée nouvelle, un
livre que devrait méditer le pseudo-jaurésien Benoît
Hamon.
Opposons-nous
dès maintenant au camp de la guerre que dirigent
Washington, Berlin, l’UE avec la totale complicité des
gouvernants français LR, « socialistes »
(Hollande, Ayrault, Hamon) ou ex-socialistes (Macron).
Faisons
le lien entre la lutte pour la paix et le refus de l’euro-austérité :
l’argent public doit aller, non pas aux marchands de missiles
et de Rafales, mais aux services publics, à la protection
sociale, aux retraites, à la reconstruction de l’emploi
productif en France autour d’un large secteur public industriel
et bancaire démocratiquement géré.
En
ce centième anniversaire de la Révolution prolétarienne
d’Octobre 1917, où les communistes russes défendaient
le mot d’ordre, « la paix au monde, la terre aux
paysans, le contrôle ouvrier sur l’usine »,
défendons la paix mondiale et le droit de tous les peuples à
disposer d’eux-mêmes, en faisant vivre au présent
le mot d’ordre de l’Internationale communiste :
« prolétaires de tous es pays, peuples opprimés
du monde entier, unissez-vous ! ».
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