Des
heures d’antenne, de plateaux télé, des
kilomètres de colonnes, des semaines durant, pour couvrir un
non-évènement : les primaires du PS. Ce parti
viscéralement rejeté par le peuple après cinq
ans de marche forcée du capital financier le plus carnassier,
a gouverné sans vergogne par décrets et la matraque à
la main contre le peuple travailleur… Plus d’un million
de travailleurs dans la rue contre la loi El Khomri. Après la
fuite honteuse d’Hollande, évitant de justesse
l’humiliation d’un score en dessous de 10%, restaient en
lice ses lieutenants : des plus avant-gardistes dans le virage
décomplexé à droite, aux plus inquiets à
l’idée d’en défendre l’héritage.
Dans la fuite en avant ultra-libérale, le grand patronat qui
« drive » le PS hésitait, face au
discrédit prononcé de ce parti de gouvernement, entre
la rupture incarnée par Macron, dans l’optique classique
du « il faut tout changer pour que rien ne change »,
ou la tentative jusqu’au-boutiste de sauvetage d’un outil
PS clairement social-libéral avec Valls.
Il
serait bien naïf de considérer que l’émergence
de Hamon le « frondeur » serait contraire à
ces souhaits du grand patronat.
D’une
part parce que Macron est toujours en piste, et qu’en politique
il faut toujours maintenir plusieurs fers au feu. D’autre part
parce que Hamon offre l’avantage sur Valls, de sauvegarder
l’appareil PS tout en lui maintenant un profil de « gauche »
marqué, ce qui est finalement la raison d’être du
PS comme parti au service de la bourgeoisie destiné à
leurrer les travailleurs.
Nous
savons ce que sont les « frondeurs », ces
cautions de « gauche » du gouvernement, qui
n’ont pas levé le petit doigt quand des millions de
travailleurs luttaient contre le rouleau compresseur de la loi El
Khomri et qui continuent aujourd’hui encore de faire campagne
toute honte bue une rose à la main.
De
plus, si Macron est le candidat hollandiste des milliardaires (banque
Rothschild), Hamon l'est certainement autant: au premier tour il faut
sanctionner le PS et ses pseudo sirènes antifascistes pour
faire oublier qu'ils ont pavé la voie à la bête
immonde en divisant les travailleurs, les jetant dans la misère
et la précarité, légitimant un gouvernement
d’exception avec l’état d’urgence et le
recours sans gêne à l’article 49-3 et qui
aujourd’hui s’érigent en rempart contre le Front
National dès le premier tour.
La
carte Hamon pour freiner Mélenchon
Mais
une menace règne pour la bourgeoisie : l’émergence
d’un front de résistance antilibéral avec
Jean-Luc Mélenchon en capacité de dépasser le PS
discrédité par 5 ans de gestion des affaires du
capital.
La
bourgeoisie a toutefois plus d’un tour dans son sac. Pendant
qu’elle opte progressivement pour l’ultralibéralisme
totalement décomplexé d’un Macron ou d’un
Fillon, ou encore le cas échéant le fascisme lepéniste,
elle laisse derrière elle dans le vaisseau fantôme
social-démocrate un dernier pion dérisoire, Hamon, pour
tenter de déjouer la menace d’une « mauvaise »
surprise avec Jean-Luc Mélenchon.
Car
s’il faut encore satisfaire les délicats séants
de l’aristocratie socialiste sur les confortables fauteuils de
l’Assemblée Nationale et du Sénat, un
représentant aux présidentielles reste indispensable,
qui tentera d’éviter les tomates lors de ses sorties en
campagne en faisant mine de rejeter lui aussi le bilan présidentiel.
Cette caste de notables habitués à trahir leurs
promesses et leurs électeurs tremble en effet à l’idée
d’une raclée électorale. C’est là ce
qui lui ferait le plus mal…
Et
cette raclée historique et ô combien méritée,
seul Jean-Luc Mélenchon peut l’administrer !
Aujourd’hui plus que jamais, la sanction par les urnes doit
acter cette progression de la conscience populaire contre les fausses
promesses sociale-démocrates et pour la recherche d’autres
perspectives, et ouvrir un élan de luttes offensives dans le
camp des travailleurs dans le sillage du coup de tonnerre politique
que peut provoquer la percée électorale de Mélenchon.
C'est
évidemment contre cette menace que le candidat Hamon est
mandaté pour duper encore une fois les « électeurs
de gauche ». Mais notre mémoire n'est pas courte à
ce point ! Il est important de déjouer ce plan grossier de
recyclage des cadres maquillés.
La
gauche antilibérale n’a qu’un seul candidat :
Mélenchon
La
carte Mélenchon est seule efficace pour solder toute volonté
de réédition d’une « gauche
plurielle » mais surtout antisociale. La gauche dont se
réclame Mélenchon, celle du refus des compromissions
sociales libérales est issue du refus massif et populaire de
2005 au référendum sur le traité constitutionnel
européen. Elle clame : finies les complaisances et les
luttes de places sur les fauteuils d’élus, les calculs
d’appareils et les compromissions dans l’espoir naïf
de suivre à la trace et de « gauchir »
un PS toujours « tenté par la dérive
droitière » ! Cette fois il faut solder les
vieilles habitudes d’« union » avec ce
social-libéralisme ravageur, pour un vrai front de résistance
populaire, antilibéral, antifaciste et antiguerre! Prenons du
large ! Car la vraie unité, celle au service des
travailleurs, passe toujours par des ruptures préalables et
nécessaires avec leurs fossoyeurs ! Le PS ne peut en aucun cas
être le porte-parole d’une opposition à Macron,
Fillon ou Marine le Pen ! Et c’est une erreur politique de
faire croire un instant qu’il puisse être ce
porte-parole.
Le
programme de la France Insoumise, « l’Avenir en
Commun », met objectivement en avant ce qu’aucun
socialiste même « gauchi » ne pourra
jamais accepter : la souveraineté de la France comme seul
moyen d’appliquer un programme antilibéral et réellement
social, par la sortie de l’UE (« plan B ») ;
une planification écologique plutôt que de vagues
engagements bien-pensants (dans la formule « planification
écologique » c’est évidemment le
premier terme qui gêne le plus les libéraux du PS et
d’EELV), des augmentations de salaire sur le profit créé
par les travailleurs et volé par le patronat, plutôt
qu’un vaste plan « caritatif » , « le
revenu universel »,d’accompagnement
du chômage de masse qui est fondamentalement inhérent au
rouleau compresseur libéral… Ce programme conséquent
qui comporte des renationalisations offensives, financera de grands
projets d’avenir en ponctionnant là où l’argent
se trouve (et se perd) : dans les poches des collègues de
Macron et des mandataires historiques de l’UMPS, les barons de
la finance et du grand patronat. C’est bien évidemment
ce que refuse Hamon dont les bribes de programmes ne cesseront de se
redessiner avec les ralliements successifs des barons socialistes qui
n’auront pas pu négocier assez gros aux législatives
avec le banquier d’En Marche. Voilà déjà
un an que la campagne de Jean-Luc Mélenchon a débuté,
et elle trace un profond sillon préparant sérieusement
la victoire en avril prochain, malgré tous les pièges
que les ailes interchangeables « droite » et
« gauche » du vautour capitaliste tenteront de
nous jeter entre-temps : Confiance ! Nous réussirons
le « PSexit » et notre élan ne saura
plus s’arrêter en chemin ! Ensemble, en ces temps
imprévisibles, créons la seule « surprise »
qui nous fasse avancer, soyons leur « mauvaise surprise »
! Montrons-leur que nous ne sommes plus dupes de leurs vieilles
recettes : le vote utile, c’est Mélenchon,
certainement pas Hamon !
« Le
revenu universel » de Benoît Hamon : un vernis
social dissimulant une réaction sociale généralisée
Benoit
Hamon a voulu se donner une image de « gauche »,
généreuse… attentive aux gens modestes…
en promouvant le revenu universel. Mais cette mesure n’est rien
d’autre qu’une mesure libérale.
Le
premier concepteur du revenu universel est Milton Friedman, père
de l’ultra-libéralisme et de toutes les politiques
d’austérité qui asphyxient les peuples : en
Amérique du Sud dans les années 80, dans l’Angleterre
tatchérienne, dans la Grèce soumise aux diktats
européistes !
Ce
projet vise à « simplifier » les politiques de
protection sociales en fusionnant sécurité sociale,
allocations familiales, voire certaines retraites ; mais
derrière se cache en fait le plus grand plan de remise en
cause des conquis des travailleurs : la protection sociale issue des
grèves du Front Populaire et des conquis du Conseil National
de la Résistance. Notre droit à se soigner, à
élever décemment nos enfants, c’est du salaire
différé, ce n’est pas de la solidarité
nationale ! Mêler tous ces systèmes, c’est
individualiser les choix que fait le travailleur en termes de
protection sociale. C’est donc privilégier un système
assuranciel contre la redistribution équitable en fonction des
besoins assurés par le système de protection sociale
actuel. Celui-ci est actuellement financé par des cotisations
liées aux salaires. Verser un revenu non salarial aux
travailleurs, c’est donc affaiblir le système de
protection sociale en le privant de ses ressources.
Ce
revenu universel, c’est aussi la légitimation de la
précarité au travail. C’est la logique kleenex
qui prévaudra : comment s’opposer à un
licenciement alors qu’il y aura la garantie d’un revenu
qui continuera à être versé derrière ?
D’une part, c’est mépriser le rôle
structurant du travail dans notre société : notre
travail, c’est notre contribution individuelle au
fonctionnement collectif de la société. D’autre
part, c’est être exclu régulièrement du
travail, changer régulièrement de travail, changer de
cercles de socialisation, se plier à de nouvelles règles,
accepter l’idée d’une éventuelle
réorientation professionnelle, bref c’est vivre dans la
crainte du lendemain avec une précarisation totale du statut
des travailleurs. C’est l’uberisation de la société
!
Ce
revenu universel donne aussi une légitimité aux
discours sur le salaire maternel. En effet, en ces périodes de
chômage organisé, de prétendue pénurie du
travail, les femmes pourront être incitées à
retourner dans leur pénates pour s’occuper des gosses et
du ménage…
Ce
projet de revenu universel se fonde, en effet, sur l’idée
qu’il n’y aurait plus suffisamment de travail pour tout
le monde. Mais alors pourquoi ne pas réduire le temps de
travail ? Avancer l’âge de la retraite ? Pourquoi
certains devraient-ils s’épuiser au travail et d’autres
se morfondre dans un sentiment d’inutilité sociale ? La
pénibilité du travail n’est pas une fatalité
: pourquoi un travailleur devrait-il effectuer la tâche de
plusieurs comme ce fut le cas avec le passage aux 35 heures. Ils
devaient produire autant en 35 heures qu’en 39 heures ! Ce
n’est pas le travail qui est pénible, c’est son
instrumentalisation par un patronat qui se gave de notre souffrance
car elle augmente ses profits !
Enfin,
ce revenu universel est le plus grand cadeau au patronat d’aide
au versement des salaires : en effet, une partie du revenu de
l’ensemble des travailleurs sera désormais assuré
par l’Etat sans aucune obligation de contrepartie ! Mieux que
les contrats aidés, mieux que les exonérations de
charge sur les bas salaires, mieux que le CICE ! Pourquoi augmenter
les salaires dans ce contexte ? Puisque l’Etat assure une
partie des revenus des travailleurs ! De toute manière avec
l’institutionnalisation de la précarité comme
mode de statut salarié, les travailleurs seront forcément
en concurrence permanente les uns avec les autres. Comment
revendiquer des hausses de salaire dans ces conditions ?
La
généralisation de la précarité
Contrairement
aux mensonges de la propagande libérale, ce n’est pas
permettre aux chômeurs d’avoir un revenu comme les
travailleurs, c’est entériner le fait que chaque
travailleur est un chômeur en puissance. C’est inverser
la normalité dans la société : le statut de
précaire devient la norme. Or la solution, ce n’est pas
la généralisation de la précarité, c’est
de mettre en place une politique garantissant à tous un emploi
en CDI avec un salaire décent. Interdiction des licenciements
boursiers, nationalisation des entreprises qui ferment ou
délocalisent, obligation d’embauches durables contre
aide, obligation de rembourser les aides indument perçues,
voilà quelques mesures permettant à tous de travailler
dignement !
Ce
projet déconnecte aussi les travailleurs de leur rôle
dans le processus de production : désormais une partie de leur
revenu ne sera plus assurée directement par leur production de
richesses mais par la redistribution de revenus par l’Etat. Ce
n’est plus la force de travail qui sera rémunérée.
On déconnecte le travailleur de la production de richesses et
ce faisant on illégitime encore plus l’idée
nécessaire d’expropriation des patrons et actionnaires
pour une appropriation collective des moyens de production.
Oui, le patron doit verser un salaire rémunérant le
travailleur. Ses richesses, il les doit au travailleur qui les
produit ! Qu’il le paye !
De
plus, l’universalité de ce « revenu »
laisse entendre que les actionnaires, banquiers et autres rentiers
pourront en bénéficier au même titre que le
chômeur de base ??? Quel progrès social !
Un
travail pour tous avec un salaire décent, des retraites qui ne
jettent pas les vieux travailleurs dans la misère, une
allocation adulte handicapée pour les exclus du monde du
travail, voilà de justes revendications qui permettent aux
travailleurs et à leurs familles de vivre dans la dignité !
Pas ce projet de revenu universel, porteur d’un projet social
fondé sur l’insécurité à vie :
le travail avec le projet Hamon sera distillé aux uns et aux
autres avec parcimonie juste pour les empêcher de se révolter.
Ils vivront dans l’attente de travailler, dans la crainte de le
perdre. Ce projet, c’est la sécurisation des profits du
patronat qui disposera d’une armée de réserve
permanente !
Enfin
ce prétendu "revenu universel" nécessite la
poursuite et l'aggravation du pillage néocolonial des
monopoles capitalistes de l'impérialisme Français sur
les pays dominés et opprimés. C'est tout le contraire
du combat que les internationalistes mènent pour que triomphe
dans l'arène internationale le droit au développement
des pays sous développés et l'égalité
entre les peuples.
Hamon
est-il vraiment un candidat de gauche antilibéral ?
Les
idées de Jean-luc Mélenchon peuvent-elles se dissoudre
dans la candidature du candidat du Parti Socialiste ?
Quelques
beaux discours bien à gauche peuvent-ils faire oublier les 5
ans qui viennent de s’écouler où Benoit Hamon a
été Ministre mais aussi Député ?
Après
lecture de certains commentaires de mes amis et camarades, voici
quelques éléments d'analyse de certains de ses
positionnements lors des scrutins publics à l’assemblée
nationale.
Ce
n’est bien sûr pas exhaustif mais l’ensemble des
scrutins est disponible sur le site de l’Assemblée
Nationale.
Finances
Benoit
Hamon qui critique aujourd’hui l’austérité,
le CICE, le pacte de responsabilité ne s’est pourtant
jamais opposé aux budgets comme l’ont fait certains
frondeurs du PS. Il s’est abstenu sur les projets de loi de
finances 2015 et 2017.
Il
a voté POUR le PLF 2016 qui acte la disparition définitive
de l’ambition de 2012 avec la montée en puissance du
CICE malgré l’augmentation du chômage qui plonge
désormais plus de 9 millions de nos concitoyens sous le seuil
de pauvreté.
Il
s’est également abstenu concernant le projet de loi de
programmation des finances publiques 2014-2019.
Travail
Au-delà
de la loi travail, Benoit Hamon a eu l’occasion de se
positionner en tant que député sur des textes
importants comme la loi relative au dialogue social et à
l’emploi qu’il a soutenu en votant POUR.
Au
prétexte de « moderniser » et de «
simplifier » les modalités du dialogue social, ce texte
réduit pourtant les droits des représentants des
salariés.
Sécurité
sociale et Santé
Benoit
Hamon avait profité des débats de la primaire pour
rendre « hommage » au travail de Marisol Touraine,
méprisant ainsi les milliers de professionnels qui tirent la
sonnette d’alarme depuis des mois sur la dégradation de
leurs conditions de travail.
Pourtant,
après s’être d’abord abstenu sur le projet
de loi de financement de la sécurité sociale en 2015,
il a voté pour le projet de financement de la sécurité
sociale 2016 qui était inscrit dans une démarche
uniquement comptable visant à financer le pacte de
responsabilité.
Ce
budget actait pour 2016 d’importantes réductions de
moyens. 5,3 milliards d’€ de nouvelles réductions
de cotisations sociales accordées aux entreprises, renforçant
leur désengagement dans le financement de notre système
de protection sociale.
Au-delà,
le plan d’économies sur la santé, de 10 milliards
d’€ en 3 ans, dont 3,4 milliards en 2016, se traduit par
une réduction drastique de l’objectif national de
dépense de l’assurance maladie (ONDAM) dont le taux,
fixé à 1,75% est le plus bas depuis 20 ans. Une
nouvelle diminution des financements qui va aggraver la situation
déjà préoccupante des hôpitaux publics. Il
votera également POUR le PLFSS 2017.
Il
a également voté POUR le projet de loi de modernisation
de notre système de santé qui, malgré quelques
dispositions positives, renforce la logique de réduction de
moyens engagée par la droite à travers la loi HPST de
2010. Cette politique territorialisée conduit les ARS à
ne pas agir prioritairement en fonction des besoins de santé
des populations mais avant tout à réaliser des
économies qu’elles qu’en soient les conséquences.
Et la
6e république ? Et le renouveau démocratique ?
Benoit
Hamon a voté POUR la loi organique de modernisation des règles
applicables à l’élection présidentielle
qui aura des conséquences extrêmement graves pour le
fonctionnement démocratique de nos institutions.
Point
emblématique de ce projet de loi, la réforme de l’accès
aux médias audiovisuels des candidats pendant la période
« intermédiaire », soit entre le moment où
la liste des candidats est publiée par le Conseil
constitutionnel et celui où la campagne officielle commence.
Le principe d’équité, apprécié au
regard des résultats aux précédentes élections
ou encore des sondages (dont chacun sait la fiabilité) se
substitue désormais au principe d’égalité
des temps de parole. La modification se fait donc clairement au
détriment des « petits » candidats, lesquels ne
pourront bénéficier d’une stricte égalité
de temps de parole que pendant la campagne « officielle »,
quinze jours avant le scrutin, alors que la campagne commence en fait
dès la publication des candidatures.
Sous
couvert de simplification, cette mesure constitue une grave atteinte
au pluralisme et à la diversité. Elle vise de toute
évidence à favoriser les trois grands partis
aujourd’hui présents sur l’échiquier
politique. Merci Benoit !
Et
sur la sécurité ?
Manuel
Valls a presque fait passer Benoit Hamon pour un libertaire, mais
Benoit Hamon a pourtant voté POUR la loi relative au
renseignement qui renforce l’arsenal des services de
renseignement par une légalisation des pratiques illégales
existantes. Le texte étend également le domaine du
renseignement qui dépasse ainsi largement la lutte contre le
terrorisme. Il organise par ailleurs une surveillance massive du
trafic internet, analysé par un algorithme secret défense.
Ce dispositif est placé entre les mains de l’exécutif,
évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures
pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles.
Les
motions de censure
Ce
grand critique de la ligne gouvernementale qui se montre aujourd’hui
plus que jamais opposé à la politique «
Hollande-Valls » n’a pourtant jamais voté aucune
des motions de censure mis au voix dans l’hémicycle
depuis 2012.
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