Les
peuples rebelles créent des géants qui impressionnent
par leur humilité, leur simplicité, leur ténacité
révolutionnaire, leur foi patiente dans la force populaire,
dans la lutte des classes et des peuples opprimés contre la
tyrannie des puissants… Après le camarade Hugo Chavez
cette année, inoubliable leader latino-américain, c’est
aujourd’hui au tour de son frère africain, le
« Bolivar » ou le « Castro »
du continent noir, de nous laisser son précieux héritage
et sa trace indélébile dans nos cœurs.
Ce
« terroriste », ce « dangereux
rebelle », ce « sauvage vengeur »
des années 80, ce « Merwane Barghouthi »
ou ce « George Ibrahim Abdallah » d’hier,
ce martyr d’un régime fasciste et raciste d’apartheid,
soutenu par les communistes et les progressistes du monde entier,
insulté pendant 27 années par les bourgeoisies du
monde, dans le sillage du pouvoir blanc sud-africain, d’Israël,
et des grandes puissance impérialistes, marqua l’Humanité
en exprimant à la tête de la lutte anti-apartheid puis à
la tête de l’Etat sud-africain lui-même, les plus
hautes valeurs humaines… à tel point qu’aujourd’hui,
la volte face hypocrite de la propagande bourgeoise, forcée
par la renommée internationale de ce révolutionnaire,
frôle le ridicule… alors qu’une entité
tyrannique équivalente opprime et tue au même moment en
Terre de Palestine, dans des cris étouffés par nos
médias menteurs ! En particulier quelle hypocrisie
l'hommage d'un gouvernement à un ancien prisonnier politique
anti-impérialiste lui qui soutient Israël, ne rompt pas
avec, et même renforce, la françafrique et refuse
obstinément de libérer un des plus anciens prisonniers
politiques du monde George Ibrahim Abdalah.
Pour
notre camarade Mandela comme pour tous les révolutionnaires
tombés cette année sur tous les continents colonisés,
Hugo Chavez l’impétueux révolutionnaire latino,
Vo Nguyen Giap le stratège génial du Viet-Minh, Chokri
Belaïd le courageux militant communiste tunisien victime d’un
régime islamiste fantoche, nous rendons un hommage solennel :
Plus que jamais le mot du camarade palestinien Georges Habache sonne
comme un espoir, et non une tristesse : « les
révolutionnaires ne meurent jamais » !
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