L'entreprise
Goosens, qui imprime des emballages pour des multinationales de
l'agroalimentaire telles qu'Unilever, vient de fermer ses portes,
brutalement, laissant les ouvriers sans perspectives avec des primes
ridicules. L'usine est actuellement occupée par les ouvriers,
qui sont plus d'une centaine. Le patron belge, conforme à
l'arrogance insupportable de la bourgeoisie dans le contexte
politique actuel, a refusé toute négociation. Les
ouvriers, tirant les conséquences de ce refus, ont décidé
l'occupation dure, et pour deux d'entre eux, la grève de la
faim.
Un
repreneur qui affirme aujourd'hui sauver une quarantaine d'entre eux,
se présente. La fin de la grève de la faim est votée
après 11 jours, mais l'occupation continue et les actions
médiatiques se multiplient pour sauver l'outil de travail au
delà des « 40 emplois »...
Les
Goosens se mettent en lien avec d'autres boîtes en lutte
localement (Stora), mais aussi avec les camarades bien connus de
Fralib (Bouches du Rhône), en lutte contre l'empire Unilever,
lui même largement co-responsable par la délocalisation
en Pologne des usines qui faisaient tourner l'imprimerie d'emballage,
de la liquidation actuelle de Goosens...
Au delà
de son soutien aux actions des camarades de Goosens et de toutes les
autres boites luttant dans la région avec les mêmes
problématiques, la Coordination Communiste réaffirme
qu'il est urgent de s'unir sur des revendications communes et
mobilisatrices contre les fermetures d'entreprises et les
délocalisations: Nationalisation, sans indemnisation des
patrons!
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