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Retourner à la liste Imprimer 2013_04_18_cobamio.pdf Avr 2013
Le 5 mai soyons toutes et tous à Paris à l'appel du Front de Gauche!

Tract du COBAMIO - Cellule Ouvrière du Bassin Minier Ouest 62

L’État est un repère de salopards politiques et hauts fonctionnaires incontrôlables et incontrôlés, qui ne pensent qu’à l’argent et aux privilèges...

Alors que de 236 députés PS ont transposé en 1ère lecture, l’accord national interprofessionnel du Medef, lui faisant ainsi la part belle alors que le patronat rêvait depuis toujours, de voir le Code du Travail réduit à un simple livre de chevet ou pour caller une armoire bancale… on veut nous faire croire que les travailleurs ne se radicalisent pas comme s’ils disaient « on ne peut plus rien faire » ou « je ne suis pas concerné »

Pourtant, c’est un pan entier de l’histoire sociale de ce pays, acquise dans les luttes ouvrières pour conquérir les droits inscrits dans ce Code du Travail applicable sur l’ensemble du territoire, qui va partir dans les oubliettes entraînant dans son sillage les conventions collectives du privé et les statuts de la fonction publique.

La porte est ouverte à tous les excès avec le bonus « mention légale », et pour asperger le tout d’une couche de lisier, c’est la fin programmée des missions de surveillance confiées aux inspections du travail qui se met en place en catimini.

« La lutte des classes existe et c’est notre classe, celle des riches qui est en train de la gagner » affirmait Warren Buffet détenteur d’une fortune personnelle de 44 milliards $

Organiser la classe des travailleurs dans la lutte pour ses propres intérêts.

Et si les travailleurs ne se radicalisent pas, c’est bien sûr la faute de ceux qui sont normalement en charge de les organiser, les syndicats. En effet, les syndicats jaunes ne se radicalisent pas pour lutter contre cette loi rétrograde qui nous ramène aux pires années de Germinal, mais les autres le font, notamment les structures à la de la CGT.

Une manifestation le 5 mars, une manifestation le 9 avril… alors que le droit du travail n’a jamais été autant sur la brèche depuis plus de 40 ans.

Puis le 1er mai traditionnel et enfin le 5 mai pour une manifestation contre la politique antisociale et d’austérité et imposer une constituante pour la 6ème République.

Ces trois manifestations syndicales, qui si elles restent importantes, ne seront pas suffisantes pour faire reculer ce gouvernement en plein désarroi, mais le dimanche 5 mai revêt cette année une importance exceptionnelle pour contrer le capitalisme, ses valets de droite et de gauche et son bras armée fasciste, en utilisant leurs propres contradictions.

En effet, ce gouvernement s’offre comme un « putain de la République », pour donner du plaisir décadent à des patrons décadents et nécrophiles qui « partousent » dans des palaces cinq étoiles en dansant sur les cadavres des travailleurs et de la classe ouvrière.

Ses propres ministres, ses propres dirigeants, ses propres députés trempent dans les pires magouilles et dans l’argent sale venu de la corruption par les agents lobbyistes du capitalisme qui ont les portes ouvertes dans les lieux de décisions politiques, et par les agents troubles de la grande finance qui s’occupent des rétro-commissions suite aux grosses commandes… tout ce que la 5ème République a engendré depuis 1958.

 

Leurs millions viennent bien de quelque part ? Mais d’où ?

Les détournements, tel que celui réalisé par Denis Gautier Sauvagnac, l’ex dirigeant de l’IUMM (Branche métallurgie du Medef) mais ancien haut fonctionnaire de l’Etat, qui a détourné des centaines de millions d’euro pour casser des grèves ouvrières et peut-être pour alimenter des caisses noires de partis et les coffres en Suisse de dirigeants politiques… sont passés aux oubliettes.

Et pourtant - il y a eu cette confidence de Sarkozy en octobre 2007, tout juste élu à la présidence de la République, à François Chérèque, secrétaire général de la CFDT : «Bien entendu, il faudra en passer par une loi d’amnistie comme ce fut le cas pour les hommes politiques » (Libération du 10 mai 2012)

Pour acheter leurs appartements et leurs villas, pour miser en bourse, pour investir dans les entreprises, pour ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux… comment font-ils, avec quel argent, d’où vient-il ? Et ces gens, fardés, costumés, et au verbe haut, dont nous sommes pas jaloux tellement ils sont méprisables, viennent nous donner des leçons politiques comme si nous étions des enfants dans une classe de maternelle, en nous disant : « nous sommes normaux, des citoyens ordinaires au service de l’intérêt général de la France et de la population, pour garantir la démocratie, car la France n’est pas une République bananière »… bla-bla-bla… !

Et on nous rabâche : la compétitivité, la flexibilité, les charges sociales, les syndicats…la gauche

Alors que les multinationales ne cessent d’engranger des bénéfices faramineux, on continue à nous parler de compétitivité, sans mentionner jamais « compétitivité financière »

Alors que la Loi Aubry a flexibilisé le temps de travail avec une modulation outrancière organisée par le patronat et les syndicats jaunes, on nous parle de flexibilité.

Alors que pour l’année 2012, le patronat français a été exonéré sur les salaires de 34 milliards de cotisations sociales sur les bas salaires, on nous parle de « charges exorbitantes »

Alors que le gouvernement nous parlait en 2012 de retour au dialogue social, les militants syndicaux qui se battent contre l’injustice sociale d’une loi rétrograde ou contre des employeurs qui licencient qui licencient à tour de bras, sont montrés comme des incapables et des violents.

Alors que le patronat a licencié des centaines de milliers de salariés qui ont été sacrifiés sur l’autel du profit, on vient leurs dire aujourd’hui : « Debout les fainéants, vous êtes indemnisés, vous devriez donner quelques heures à la collectivité… »

Et quand le Front de Gauche, par la voix de Mélenchon, dit la vérité à haute voix, c’est l’unité des petits bourgeois pour le montrer comme un « fou furieux populiste »… ou un « barbare mangeur de patrons »… les adeptes de la secte-mafia politicienne s’enfoncent dans la médiocrité, par trouille de voir leurs privilèges disparaître.

INVERSER LA VAPEUR ET FAIRE CHANGER LA PEUR DE CAMP !

LES VAUTOURS PATRONAUX, FINANCIERS ET POLITIQUES DOIVENT COMPRENDRE QUE LEURS JOURS DE VACHES GRASSES SONT COMPTÉS.

Alors cette parole d’un camarade : « Je refuse cette situation, et on doit tous le comprendre car : que va-t-on laisser à nos enfants : la misère, le fascisme, la terreur et la peur ? Maintenant faut y aller !»

 

DIMANCHE 5 MAI 2013 : les travailleurs se soulèvent contre les menteurs de la vraie droite, de la fausse goche, les fascistes à peine déguisés de l’extrême droite… !






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