L’État
est un repère de salopards politiques et hauts fonctionnaires
incontrôlables et incontrôlés, qui ne pensent qu’à
l’argent et aux privilèges...
Alors
que de 236 députés PS ont transposé en 1ère
lecture, l’accord national interprofessionnel du Medef, lui
faisant ainsi la part belle alors que le patronat rêvait depuis
toujours, de voir le Code du Travail réduit à un simple
livre de chevet ou pour caller une armoire bancale… on veut
nous faire croire que les travailleurs ne se radicalisent pas comme
s’ils disaient « on
ne peut plus rien faire »
ou « je
ne suis pas concerné »
Pourtant,
c’est un pan entier de l’histoire sociale de ce pays,
acquise dans les luttes ouvrières pour conquérir les
droits inscrits dans ce Code du Travail applicable sur l’ensemble
du territoire, qui va partir dans les oubliettes entraînant
dans son sillage les conventions collectives du privé et les
statuts de la fonction publique.
La
porte est ouverte à tous les excès avec le bonus «
mention légale », et pour asperger le tout d’une
couche de lisier, c’est la fin programmée des missions
de surveillance confiées aux inspections du travail qui se met
en place en catimini.
«
La
lutte des classes existe et c’est notre classe, celle des
riches qui est en train de la gagner »
affirmait Warren Buffet détenteur d’une fortune
personnelle de 44 milliards $
Organiser
la classe des travailleurs dans la lutte pour ses propres intérêts.
Et
si les travailleurs ne se radicalisent pas, c’est bien sûr
la faute de ceux qui sont normalement en charge de les organiser, les
syndicats. En effet, les syndicats jaunes ne se radicalisent pas pour
lutter contre cette loi rétrograde qui nous ramène aux
pires années de Germinal, mais les autres le font, notamment
les structures à la de la CGT.
Une
manifestation le 5 mars, une manifestation le 9 avril… alors
que le droit du travail n’a jamais été autant sur
la brèche depuis plus de 40 ans.
Puis
le 1er mai traditionnel et enfin le 5 mai pour une manifestation
contre la politique antisociale et d’austérité et
imposer une constituante pour la 6ème République.
Ces
trois manifestations syndicales, qui si elles restent importantes, ne
seront pas suffisantes pour faire reculer ce gouvernement en plein
désarroi, mais le dimanche 5 mai revêt cette année
une importance exceptionnelle pour contrer le capitalisme, ses valets
de droite et de gauche et son bras armée fasciste, en
utilisant leurs propres contradictions.
En
effet, ce gouvernement s’offre comme un « putain de la
République », pour donner du plaisir décadent
à des patrons décadents et nécrophiles qui «
partousent » dans des palaces cinq étoiles en dansant
sur les cadavres des travailleurs et de la classe ouvrière.
Ses
propres ministres, ses propres dirigeants, ses propres députés
trempent dans les pires magouilles et dans l’argent sale venu
de la corruption par les agents lobbyistes du capitalisme qui ont les
portes ouvertes dans les lieux de décisions politiques, et par
les agents troubles de la grande finance qui s’occupent des
rétro-commissions suite aux grosses commandes… tout ce
que la 5ème République a engendré depuis 1958.
Leurs millions viennent bien de
quelque part ? Mais d’où ?
Les détournements, tel que
celui réalisé par Denis Gautier Sauvagnac, l’ex
dirigeant de l’IUMM (Branche métallurgie du Medef) mais
ancien haut fonctionnaire de l’Etat, qui a détourné
des centaines de millions d’euro pour casser des grèves
ouvrières et peut-être pour alimenter des caisses noires
de partis et les coffres en Suisse de dirigeants politiques…
sont passés aux oubliettes.
Et pourtant - il y a eu cette
confidence de Sarkozy en octobre 2007, tout juste élu à
la présidence de la République, à François
Chérèque, secrétaire général de la
CFDT : «Bien
entendu, il faudra en passer par une loi d’amnistie comme ce
fut le cas pour les hommes politiques »
(Libération du 10 mai 2012)
Pour acheter leurs appartements et
leurs villas, pour miser en bourse, pour investir dans les
entreprises, pour ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux…
comment font-ils, avec quel argent, d’où vient-il ? Et
ces gens, fardés, costumés, et au verbe haut, dont nous
sommes pas jaloux tellement ils sont méprisables, viennent
nous donner des leçons politiques comme si nous étions
des enfants dans une classe de maternelle, en nous disant : «
nous sommes normaux,
des citoyens ordinaires au service de l’intérêt
général de la France et de la population, pour garantir
la démocratie, car la France n’est pas une République
bananière »… bla-bla-bla… !
Et on nous rabâche : la
compétitivité, la flexibilité, les charges
sociales, les syndicats…la gauche
Alors que les multinationales ne
cessent d’engranger des bénéfices faramineux, on
continue à nous parler de compétitivité, sans
mentionner jamais « compétitivité
financière »
Alors que la Loi Aubry a
flexibilisé le temps de travail avec une modulation
outrancière organisée par le patronat et les syndicats
jaunes, on nous parle de flexibilité.
Alors que pour l’année
2012, le patronat français a été exonéré
sur les salaires de 34 milliards de cotisations sociales sur les bas
salaires, on nous parle de « charges
exorbitantes »
Alors que le gouvernement nous
parlait en 2012 de retour au dialogue social, les
militants syndicaux qui se battent contre
l’injustice sociale d’une loi rétrograde ou contre
des employeurs qui licencient qui licencient à tour de bras,
sont montrés
comme des incapables et des violents.
Alors que le patronat a licencié
des centaines de milliers de salariés qui ont été
sacrifiés sur l’autel du profit, on vient leurs dire
aujourd’hui : « Debout
les fainéants, vous êtes indemnisés, vous devriez
donner quelques heures à la collectivité… »
Et quand le Front de Gauche, par
la voix de Mélenchon, dit la vérité à
haute voix, c’est l’unité des petits bourgeois
pour le montrer comme un « fou
furieux populiste »…
ou un « barbare
mangeur de patrons »…
les adeptes de la secte-mafia politicienne s’enfoncent dans la
médiocrité, par trouille de voir leurs privilèges
disparaître.
INVERSER LA VAPEUR ET FAIRE
CHANGER LA PEUR DE CAMP !
LES VAUTOURS PATRONAUX, FINANCIERS
ET POLITIQUES DOIVENT COMPRENDRE QUE LEURS JOURS DE VACHES GRASSES
SONT COMPTÉS.
Alors cette parole d’un
camarade : «
Je refuse cette situation, et on doit tous le comprendre car : que
va-t-on laisser à nos enfants : la misère, le fascisme,
la terreur et la peur ? Maintenant faut y aller !»
DIMANCHE
5 MAI 2013 : les travailleurs se soulèvent contre les menteurs
de la vraie droite, de la fausse goche, les fascistes à peine
déguisés de l’extrême droite… !
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