Sur le
groupe agroalimentaire DOUX basé à Quimper, les
syndicats prévoient la suppression de 1500 emplois minimum.
Les ouvriers du site de Graincourt (62) luttent comme leurs camarades
bretons pour le maintien de leur emploi. Fralib, PSA, Doux, …
Le gouvernement euro-libéral fait semblant de protéger
le patrimoine industriel français, mais ne pose évidemment
jamais la question de la nationalisation des entreprises qui ferment
ou délocalisent!
Quelques
mots de Fabrice, délégué CGT du site, sur la
situation actuelle...
Appel
du Front de lutte des syndicalistes (Front de Gauche)
Tout
semble vouloir être précipité pour solder au plus
vite l’usine Doux de Graincourt dans le Pas de Calais.
Entre
le 1er
juillet et le 27 juillet prochain :
Réunions de CCE - puis de CE – puis en Préfecture
– pour aboutir à rien, sauf qu’un un vampire
liquidateur a été mandaté pour administrer la
fin et dire aux salariés « le 27 juillet tout est
fini, l’usine sera fermée et vous les 250 salariés
seront licenciés »
Et bien c’est
NON, DOUX Graincourt sera au Pas-de-Calais ce que FRALIB a été
au Bouches-du-Rhône… la RÉSISTANCE OUVRIÉRE
et UNITAIRE POUR FACE AUX RAPACES DE LA FINANCE ET AU PATRONAT
CORROMPU.
NON, car unis autour
des 250 salariés, des éleveurs et des exploitants
céréaliers, mais aussi des commerces, des services
publics, une vie sociale d’un coin de France que personne ne
connaît ne s’arrêtera pas comme cela semble
être prévu !
La fermeture de DOUX
Graincourt, après la fermeture de la base aérienne de
Cambrai, c’est la mort sociale d’un canton situé
en pleine campagne loin des pôles industriels.
Nous devons et allons
devoir soutenir les salariés de DOUX Graincourt, tant
physiquement que financièrement, car il faut impérativement
que l’usine ne soit pas vidée de ses machines ou
saccagées pour empêcher qu’elle puisse à
nouveau produire… la production devra pouvoir redémarrer
à tout moment.
Ce n’est pas
parce que nous ne mangeons plus de poulets que l’usine est
menacée, c’est parce que le patronat a décidé
de sacrifier des emplois, tant chez Peugeot, chez Sanofi et ailleurs
que chez Doux… tout est entrepris par le patronat pour que le
gouvernement baisse le taux des charges qui sont en fait des
cotisations sociales nécessaires à la vie sociale du
pays. Peugeot, Sanofi ou Doux, ce sont des patrons milliardaires qui
font partis des 500 familles les plus riches de France mais qui
veulent être encore plus riches.
Aussi
dans ce contexte, après en avoir discuté entre
camarades, nous allons faire des propositions pour faire face à
ces licenciements de masse et empêcher cette fermeture
programmée de Doux Graincourt, car cela concerne des centaines
de familles, donc des milliers de personnes dans une zone déjà
sinistrée par le manque d’emplois et de perspectives
d’avenir.
Pour cela, nous
demandons (pour ne pas exiger) que tous les syndicalistes, les élus
politiques (sauf d'extrême-droite), les mouvements et
associations de la région, soient présents le lundi 23
juillet à partir de 7h00 devant l’usine DOUX de
Graincourt.
Si nous savons
créer l’unité (et nous la créerons
avec toute les bonnes volontés sans sectarisme) sur la base
de la défense de tous les emplois directs et dérivés
de Doux Graincourt, ce sera un cauchemar pour le patronat…,
le temps des mensonges et des intimidations s’arrête
lundi et la lutte unitaire et déterminée va commencer.
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