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Retourner à la liste Imprimer Jui 2012
[VIDEO] Soutien aux ouvriers de DOUX en lutte pour la protection de leur emploi!

Sur le groupe agroalimentaire DOUX basé à Quimper, les syndicats prévoient la suppression de 1500 emplois minimum. Les ouvriers du site de Graincourt (62) luttent comme leurs camarades bretons pour le maintien de leur emploi. Fralib, PSA, Doux, … Le gouvernement euro-libéral fait semblant de protéger le patrimoine industriel français, mais ne pose évidemment jamais la question de la nationalisation des entreprises qui ferment ou délocalisent!

Quelques mots de Fabrice, délégué CGT du site, sur la situation actuelle...

Interview de Fabrice (CGT)

Appel du Front de lutte des syndicalistes (Front de Gauche)

Tout semble vouloir être précipité pour solder au plus vite l’usine Doux de Graincourt dans le Pas de Calais.

Entre le 1er juillet et le 27 juillet prochain : Réunions de CCE - puis de CE – puis en Préfecture – pour aboutir à rien, sauf qu’un un vampire liquidateur a été mandaté pour administrer la fin et dire aux salariés « le 27 juillet tout est fini, l’usine sera fermée et vous les 250 salariés seront licenciés »

Et bien c’est NON, DOUX Graincourt sera au Pas-de-Calais ce que FRALIB a été au Bouches-du-Rhône… la RÉSISTANCE OUVRIÉRE et UNITAIRE POUR FACE AUX RAPACES DE LA FINANCE ET AU PATRONAT CORROMPU.

NON, car unis autour des 250 salariés, des éleveurs et des exploitants céréaliers, mais aussi des commerces, des services publics, une vie sociale d’un coin de France que personne ne connaît ne s’arrêtera pas comme  cela semble être prévu !

La fermeture de DOUX Graincourt, après la fermeture de la base aérienne de Cambrai, c’est la mort sociale d’un canton situé en pleine campagne loin des pôles industriels.

Nous devons et allons devoir soutenir les salariés de DOUX Graincourt, tant physiquement que financièrement, car il faut impérativement que l’usine ne soit pas vidée de ses machines ou saccagées pour empêcher qu’elle puisse à nouveau produire… la production devra pouvoir redémarrer à tout moment.

Ce n’est pas parce que nous ne mangeons plus de poulets que l’usine est menacée, c’est parce que le patronat a décidé de sacrifier des emplois, tant chez Peugeot, chez Sanofi et ailleurs que chez Doux… tout est entrepris par le patronat pour que le gouvernement baisse le taux des charges qui sont en fait des cotisations sociales nécessaires à la vie sociale du pays. Peugeot, Sanofi ou Doux, ce sont des patrons milliardaires qui font partis des 500 familles les plus riches de France mais qui veulent être encore plus riches.

Aussi dans ce contexte, après en avoir discuté entre camarades, nous allons faire des propositions pour faire face à ces licenciements de masse et empêcher cette fermeture programmée de Doux Graincourt, car cela concerne des centaines de familles, donc des milliers de personnes dans une zone déjà sinistrée par le manque d’emplois et de perspectives d’avenir.

Pour cela, nous demandons (pour ne pas exiger) que tous les syndicalistes, les élus politiques (sauf d'extrême-droite), les mouvements et associations de la région, soient présents le lundi 23 juillet à partir de 7h00 devant l’usine DOUX de Graincourt.

Si nous savons créer l’unité (et nous la créerons avec toute les bonnes volontés sans sectarisme) sur la base de la défense de tous les emplois directs et dérivés de Doux Graincourt, ce sera un cauchemar pour le patronat…, le temps des mensonges et des intimidations s’arrête lundi et la lutte unitaire et déterminée va commencer. 




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