0h
00mn 00: Invention de Mohamed (Colère et Espoir Oise)
0h
02mn 15: Charles Hoareau (Rouges Vifs 13)
0h
16mn 00: Paul Barbazange (PCF Béziers)
0h
26mn 05: Roland Diagne (Cercle Henri Barbusse – RCC)
0h
38mn 25: Pierre Alain Millet (PCF Vénissieux)
0h
48mn 00: Dominique Haquette (Cercle Communiste d'Alsace –
RCC)
0h
54mn 10: Habib Abba Sidick (Colère et Espoir Oise)
1h
07mn 00: Saïd Bouamama (Coordination Communiste 59-62
– RCC)
D'autres
organisations ont également participé à cette
rencontre (PRCF, JC13, PCF 62) ou n'ont pu s'y rendre tout en
souhaitant participer aux prochaines initiatives.
Premier
compte rendu du week-end par Rouges Vifs 13 (un compte rendu du RCC
sera rédigé dans le courant du mois d'octobre):
La
rencontre nationale de communistes qui vient de se dérouler à
Marseille le week-end des 28 et 29 août [1]
a été de l’avis de tous les participant-e-s un
incontestable succès.
Sans
attendre un compte rendu collectif plus complet [2]
juste quelques impressions de celle-ci.
Le
sentiment de réussite partagé est dû tant au
nombre de participant-e-s, qu’à leur diversité
géographique et d’expérience, qu’à
la qualité des échanges et qu’enfin à
l’ambiance fraternelle qui a régné pendant les
deux jours de la rencontre.
Le
samedi matin le premier échange, introduit par Pascal
Brula
et Pierre
Alain Millet
du Rhône porta sur la crise du capitalisme, ses dimensions
économiques, sociologiques et écologiques. Une matinée
qui permit de vérifier le large accord des présent-e-s
sur l’analyse de la situation dans laquelle nous sommes,
analyse qui diffère sur plusieurs points avec les autres
forces de gauche et qui méritent d’être
approfondis et partagés comme par exemple celui sur une grille
marxiste des questions d’écologie.
Le
samedi après-midi, présenté par Saîd
Bouamama
du Nord avait lui comme thème comment permettre que les plus
exploité-e-s s’emparent de la politique. Débat
qui a permis d’aborder les questions de l’activité
à l’entreprise mais aussi dans les quartiers populaires,
celles liées à la montée du racisme touchant non
seulement les immigré-e-s mais aussi les français
filles et fils de parents nés dans les colonies. Des
différences de pratiques et d’analyses sont apparues
sans qu’elles ne soient source de clivage mais au contraire se
concluent par une volonté de poursuivre le débat afin
d’enrichir la pensée, l’expression et l’action
communes.
Enfin
le dimanche, introduit par Paul
Barbazange
de Béziers et moi-même était sur : « comment
rassembler les communistes ».
Là encore un profond accord s’est dégagé
de la matinée. Des pistes de travail précises sont
apparues et devraient se manifester dès la fête de
l’Huma où deux temps forts sont programmés, un
sur le stand de la fédération
du Pas de Calais,
un sur le stand du Temps
des Cerises. Parmi
les pistes d’action évoquées en commun :
Au
plan international, celle de la manifestation de novembre à
Lisbonne à l’appel du parti communiste portugais,
l’engagement dans la campagne BDS pour soutenir les droits du
peuple palestinien, le soutien aux luttes internationales en cours
comme la journée mondiale du 7 septembre à l’appel
de la FSM…
Au
plan national, plusieurs rencontres autour de l’activité
politique à l’entreprise, la mise en place de cycles de
formation communs, une initiative à définir pour
l’anniversaire du congrès de Tours et bien sûr le
développement de nos arguments et propositions sur la bataille
de la protection sociale.
Plusieurs
expressions résumaient en fin de journée le sentiment
général :
« La
période de tendance à l’émiettement est
peut être sur sa fin »
« On
pourrait toutes et tous être dans la même organisation »
Le
mot de la fin revenant à Mohamed, jeune militant à
Colère
et espoir
de
l’Oise qui, partant de son expérience d’habitant
de cité populaire qui partant du social associatif avait
commencé à s’investir de plus en plus en
politique.
« On
est peut être au début de quelque chose d’énorme »
Source
ROUGE MIDI
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