Dans
la situation actuelle, nous sommes des syndicalistes et des
structures syndicales de classe, de masse et de progrès
social, du Nord-Pas de Calais, qui ne peuvent rester neutres
politiquement dans le contexte de la crise économico-financière
qui frappe notre région de plein fouet… une grave crise
du capitalisme, qui a comme conséquences des dizaines de
fermetures d’entreprises et des milliers de licenciements…
Le
14 mars prochain, auront lieu des élections régionales,
et chacun d’entre nous a mesuré, depuis des années,
les choix politiques de la social-démocratie au pouvoir dans
l’exécutif régional.
La
politique de soutien massif aux entreprises, à qui ont été
octroyées des aides financières de plusieurs centaines
de millions chaque année et ce depuis des dizaines d’années,
n’a pas permis d’endiguer la casse des entreprises, les
délocalisations, les filialisations, les restructurations, et
les milliers de licenciements… l’installation de la
pauvreté durable dans le Nord-Pas de Calais.
La
social-démocratie, peut-être trop naïve, peut-être
trop frileuse, peut-être
trop au centre, n’a demandé aucun compte, aucune
garantie, et n’a reçu aucun engagement du patronat, pour
maintenir les emplois durablement dans le Nord-Pas de Calais :
c’est le libéralisme complet et débridé !
Concernant
les politiques publiques, hormis les grands projets qui (ont et)
rapportent des millions d’euros
aux grandes entreprises du btp (routes-écoles-Louvre II…),
les dirigeants du PS à la tête de la région
Nord-Pas de Calais n’ont eu aucune influence politique, celle
qu’on pourrait attendre d’un camp qui se dit
« progressiste ».
Certes,
tout n’est pas en négatif total, néanmoins alors
qu’ils ont le pouvoir(s) d’ interdire les fermetures
d’écoles, de classes, de services hospitaliers, de
lignes SNCF et de bus, et même de commissariats et de casernes
des pompiers… mais aussi pouvoir d’empêcher la
dégradation des conditions de travail et de vie de millions de
travailleurs de notre région… l’accent, pour des
raisons de prestige et de visibilité politicienne, a été
mis sur le paraître et le « bling-bling chti »
dont nous n’avons même pas besoin pour être
appréciés par nos concitoyens.
Combien
des millions pour le « paraître »
auraient pu être utilisés pour le social ?
La
région Nord-Pas de Calais est une mémoire, une identité
ouvrière de classe et de masse, elle ne peut devenir un musée
créé sur les décombres des usines fermées
et des privatisations !
La
région Nord-Pas de Calais est une région ouvrière
avec des traditions de luttes et d’internationalisme. Ici,
alors que le racisme n’existait pas il y a encore quelques
années, la xénophobie et la haine s’installent et
le fascisme fait des pourcentages à 2 chiffres. Pourtant, à
force de négliger les batailles à mener contre la
montée des idées distillées par les « national
et social » (dixit) du parti de l’extrême
droite populiste, rares ont été les dirigeants
socialistes, présents dans les manifestations contre la bête
immonde à tête blonde (Hénin-Beaumont/Arras/Wingles…).
A
l’inverse des sociaux-démocrates, les candidates et
candidats présentés-es par le Front de Gauche, sous
l’étiquette « l’Humain d’abord »
ont été de ces combats contre les licenciements, contre
les fascistes, contre les dégradations des services publics,
contre la pauvreté, contre la dégradation et la
déshumanisation de cette société libérale
où un euro vaut plus qu’un prolo.
Quelques
exemples : Bocquet auprès des grévistes de Pimkie
le soir du réveillon - Dolez contre la fermeture de service
d’hôpitaux et la réforme territoriale - Hénin
contre le démantèlement des car-ferries et à
Total dès le début - Sauvage contre les fascistes et
l’installation de la pauvreté et du chômage
ordinaire… avec tous les camarades de la liste « l’Humain
d’abord » et les divers soutiens politiques, se sont
battus depuis des années contre les politiques de
délocalisations et les lois rétrogrades allant du CPE à
la réforme de la sécurité sociale en passant par
les réformes de l’école, des facs, des DDE, des
Assedic et des politiques d’emplois… et maintenant des
retraites !
Quand
en 2005, les camarades du Front de Gauche ont eu le courage de mener
le combat sur le terrain, dans les masses, ils étaient à
nos côtés, pour arriver à gagner ici, un NON
massif au référendum de la bourgeoisie européenne,
sur la Constitution Européenne. Notre sentiment de victoire
sur le capital, avait été puissant… et nous
étions toutes et tous fiers d’avoir participé à
cette victoire ! Une victoire politique stratégique, car
elle a vaincu un temps le sentiment d’impuissance qui a permis
aux masses populaires unies de faire reculer le CPE du Medef,
quelques mois plus tard.
De
même que l'UMP conservatrice et réactionnaire a bafoué
le vote du peuple français, le PS a tracé le chemin du
libéralisme de domination économique et militaire
européen, celui de Rome, de Nice, de Lisbonne, celui de
Schengen… celui de Bolkestein.
Les
dirigeants socialistes à la tête de la région
avaient pourtant usé de tous les moyens pour inverser la
tendance du NON, en faisant venir à Lille, des ténors
européens tel que Zapatero qui a mis, à cause de
l’Europe des financiers et des fonds de pensions, l’économie
transfusée de l’Espagne, au bord de la faillite.
Nous
refusons que notre région devienne une terre de désolation,
de chômage et de précarité, un « Land(er)»
désertique de non-droits ou une terre brûlée à
la solde des « Bruxellois » libéraux et
ultralibéraux
Le
14 mars, mettons de la couleur rouge en lieu et place du rose
ou du bleu !
Nous
voulons une région à gauche, une région de
progrès, une région où l’économie
est au service de l’humain et pas l’inverse, une région
de tolérance, de mixité sociale et culturelle, une
région sans xénophobie et sans haine, une région
qui fleure bon l’avenir radieux et la fraternité de
classe… nous voulons une région qui passe en lieu et
place du rose ou du bleu, à la couleur rouge pour la faire
s’éloigner le plus loin possible de la honteuse place de
21ème
région en terme de social …!
Nous
le voulons et nous le pouvons, pour cela il nous faut des femmes et
des hommes de conviction, pas des politiciens imbus de leur personne.
Nous voulons des élus qui soient abordables et à
l’écoute des couches populaires et laborieuses,
attentifs au peuple travailleur et chaleureux, qui fait la force de
cette région Nord-Pas de Calais.
Certains
de nos camarades ont fait le choix de l’aventure individuelle,
sans les blâmer nous leurs disons qu’ils se sont trompés.
L’idée d’un grand soir serait que le PS et l’UMP
se voient privés du pouvoir par une liste d’un front de
gauche uni pour l’intérêt des couches populaires.
Nous,
syndicalistes et structures syndicales de classe, de masse et de
progrès social du Pas de Calais et du Nord, prenons nos
responsabilités politiques et syndicales dans l’intérêt
des classes populaires et laborieuses en quête de victoires sur
le patronat et ses serviteurs zélés de droite et
d’extrême-droite, ou opportunistes du centre et du
centre-gauche.
Nous
appelons - l’ensemble des salariés
du privé et du public, des sans emploi, des travailleurs
précaires, hommes et femmes des milieux populaires, des jeunes
et des retraités… conscients que nous avons besoin
d’une équipe de combat, renforcée et portée
par le vote des masses populaires, pour être à la
hauteur des revendications dans une région de fraternité
et de solidarité - à
aller voter massivement le 14 mars pour le Front de Gauche, pour la
liste « l’Humain d’abord ! »,
nous nous engageons publiquement à
diffuser massivement cet appel.
14
MARS 2010, créons la surprise !
1er
TOUR des ELECTIONS
REGIONALES:
VOTONS
et FAISONS MASSIVEMENT pour le FRONT DE GAUCHE !
VOTONS
et FAISONS VOTER pour la LISTE « L’HUMAIN
D’ABORD ! »
Pour
signature et tout contact :
soutiensyndicalistesfdg5962@hotmail.fr
Les 1ers
signataires :
Le
bureau de l’Union Locale CGT d’Arras, Roger VESTE
(Secrétaire général UL CGT de Lillers), Denis
DUPORGE (CGT Desquesne), Eric FATOUX (Secrétaire général
CGT Cegelec), Jacques TAILLEU (CGT CX Bruay), Robert LOYER
(Secrétaire général CGT Terreos Lillers),
Christine CARNEL (Secrétaire générale CGT ANPE),
Laurent VANGREVENYNGHE (CGT Cegelec Dunkerque), Gilles THOREL (DS CGT
Cegelec Douvrin), Roland DIAGNE (membre de la CE de la CGT
Educ’Action 59), Nathalie CAUDRON (CGT Novalis Taitbout),
Lionel DAMMARETZ ( CGT Novalis Taitbout), Michel DUHAMEL (UL CGT de
Lillers), Jacques DELELIS (CGT Retraités), Didier DELPIERRE
(CGT Pas de Calais Habitat), Christian DELEPINE (Secrétaire
Général CGT Frainor), Christian ORLOWIEZ (CGT
Finimétal), Johan SOUILLART (CGT Selmo Jelen), Dominique
DUCLOS LETHO (CGT Privé d’emploi), Michel FACON (CGT
Corsain), Frederic REJMAN (CGT Corsain), Amaury VAZE (CGT
Ontex), Gérard DAMIENS (CGT Mécanique Vimy), Roger
DECOBERT (CGT Retraités), Laetitia DAMMARETZ
(étudiante), Antoine FATOUX (étudiant ENSET), Catherine
FATOUX (CGT ASMAT), Monique DELEPINE (CGT Privé d’emploi),
Raymond ROELS (Secrétaire Régional CGT
agro-alimentaire, CGT Lessafre), Alain KEMPINCK (CGT Holder),
Théodore OSTROWSKI (CGT VATP), Fabrice ANOT (CGT Doux
Graincourt), Françoise BEAUFILS (CGT Dessaint), Christian
DUVET (CGT Cegelec Douvrin), Daniel DEBEFFE (Secrétaire
général CGT BNP), Olivier CAILLIEZ (CGT Cegelec
Wasquehal), Mireille GABRELLE (CGT Educ'action), Jacky BOUCHIND’HOMME
(CGT Sède), Pascal LEMPIRE (Syndicat CGT ErDF-GrDF
Béthune/Arras), Véronique COLLOT (CGT Vinci TP),
Fernand GAILLARD ( CGT Retraité PTT), Yves DETOUT Yves (CGT
Pas de Calais Habitat), Laurent FROISSART (CGT Pas de Calais
Habitat), David BRICHE (CGT Pas de Calais Habitat), Didier RENARD
(CGT Pas de Calais Habitat), Pascal JORE (CGT Techniciens Cegelec
Douvrin), Francky HIVEZ (secrétaire du Syndicat CGT Benedicta
Heinz), Jimmy HIVEZ (CGT Benedicta Heinz), Pierre GAUYAT (CGT
Educ’Action), Denis T'HOOFT (Comité CGT de Lutte des
chômeurs), Paul HEEMS (CGT des personnels du conseil général
du Nord), Bernard DIVE (CGT),
…
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