1000 emplois sont
aujourd’hui menacés dans la zone industrielle de
Dunkerque. 1000 emplois, c'est à dire 1000 travailleurs, 1000
familles et des milliers d'enfants. 1000 familles jetées à
la rue dans la précarité. 1000 vies brisées.
Pendant ce temps, Total annonce 8,5 milliards d'euros de bénéfices
pour 2009 et Christophe de Margerie, son PDG, touche 10 millions
d'euros par an !
Il touche 10
millions d'euros par an pour plonger directement ou indirectement
dans la précarité et la misère 1000 familles du
Dunkerquois. 10 millions par an pour semer le malheur !
C'est
inique ! C'est insupportable !
La richesse de Total
est fruit du labeur de ses travailleurs. La richesse de Total ne
repose que sur l'exploitation de ses salariés. Les
actionnaires ne sont que des parasites. Des vampires qui se
nourrissent du sang de la classe ouvrière. Ils exigent
toujours plus. Pour eux, seul compte l'argent. Pour eux, les hommes
ne sont rien. Pour eux, seul compte le taux de profit. Et pour le
garantir, ils sont prêts à tout. Face à eux, les
travailleurs du dunkerquois résistent et se battent. Et ils
ont raison :
Total
appartient à ceux qui l'ont construit. Total appartient à
ses salariés.
Aucune entreprise ne
peut fonctionner sans les travailleurs mais toutes peuvent
fonctionner sans les propriétaires. Ce ne sont pas les patrons
qui possèdent le savoir-faire. Eux, ne travaillent pas. Dans
ce système inique qu'est le capitalisme celui qui ne travaille
pas s'enrichit tandis que celui qui travaille s'appauvrit. Les
patrons ne sont pas légitimes. Tout ce qu'ils ont, ils l'ont
volé aux travailleurs.
Mais
que fait l’Etat ?
L’Etat
français, premier actionnaire du Groupe (38%), doit
intervenir ! Laisser faire serait un crime contre les
travailleurs et justifierait que soit posé en grand la
question d’avoir enfin un « Etat à nous »,
qui lutte contre les intérêts privés et défend
l’intérêt commun !
Travailleurs
du dunkerquois, vous n’êtes pas seuls !
Face à la
multinationale Total, face à l’Etat français
actionnaire complice, la lutte est dure, mais les travailleurs savent
que les seuls combats perdus sont les combats que l’on ne mène
pas. Les travailleurs de la Raffinerie des Flandres, et, au-delà,
les travailleurs du dunkerquois ont relevés le défit et
cette lutte rencontre déjà un écho considérable
dans le pays.
Les travailleurs du
dunkerquois se battent pour rester dignes, pour vivre debout !
Pour cela, ils exigent des patrons leur dû ! Ils exigent
le redémarrage de la raffinerie ou alors, légitimement,
ils la redémarreront eux-mêmes. La Raffinerie
des Flandres ne doit pas fermer ! La Raffinerie des Flandres ne
fermera pas!
Les
travailleurs sont les seuls producteurs de richesses et, à ce
titre, l'outil de travail leur appartient !
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