Les
capitalistes font durement payer leur crise aux travailleurs. Et
quand ceux-ci se révoltent, s’organisent, luttent et
gagnent, la justice de classe se venge immédiatement sur les
«meneurs». Combien de syndicalistes CGT, UGTG
(guadeloupéen), USTKE (Kanak) et bien d’autres ont ainsi
été convoqués et condamnés depuis 2008,
suite à des mouvements qui inquiétaient le patronat?
La
lutte obstinée des Conti, qui ont réussi à
arracher la prime extralégale de 50 000 euros, a été
l’une des plus symboliques de l’année écoulée,
pour tous ceux qui refusent de payer cette crise qui n’est pas
la leur.
L’année
qui vient verra la crise du capitalisme s’approfondir et les
plans sociaux se multiplier encore. La classe ouvrière doit
relever la tête, s’inspirer des luttes victorieuses en
gardant à l'esprit le souvenir du LKP guadeloupéen, des
Contis, des New Fabris, de tant d’autres et ne pas tomber dans
le piège de l’intimidation judiciaire tendu par la
bourgeoisie.
La
solidarité avec les 6 Conti victimes d’un acharnement
judiciaire vengeur, dont la bourgeoisie voudrait faire un exemple,
est un enjeu majeur pour la classe ouvrière et l’ensemble
des travailleurs, désormais très largement confrontés
à la nécessité de la lutte!
Les
patrons brisent impunément des milliers de familles, et ce
sont les victimes que la justice condamne: c’est intolérable!
C'est inadmissible! Vive la lutte des Contis! Vive la lutte des
travailleurs contre le terrorisme patronal! Nous ne paierons pas leur
crise!
|