Pour
les patrons, la priorité c’est de sauver
leur système capitaliste de la crise.
Pour
faire repartir la machine à profit avec notre consentement,
ils cherchent à nous faire croire que nous serions dans le
même bateau qu’eux, avec l’exemple tout trouvé
du péril écologique…
Patrons/
travailleurs : tous ensembles pour sauver la planète ?
Depuis
l’éclatement d’une crise qui a démasqué
le caractère inhumain du capitalisme, la bourgeoisie voudrait
nous faire avaler, avec le sommet de Copenhague, le mythe d’un
« capitalisme vert » soit disant plus moral ou
plus rationnel. Ce mythe sert aussi de nouveau prétexte pour
empêcher les pays émergents de se développer,
pour continuer à les dominer. C’est enfin le dernier
recours pour nier la lutte des classes pourtant flagrante aujourd’hui
avec la crise, et tenter de faire diversion.
Leur
stratégie est claire : tenter d’unir ceux qui sont
ennemis de classe d’une part, et diviser les exploités
pour mieux régner d’autre part…
Travailleurs
français/ immigrés : concurrence ?
Le débat
sur l’identité nationale qu’on nous présente
aujourd’hui comme une question centrale, n’a d’autre
objectif que de tenter, ce n’est pas nouveau, de diviser
travailleurs français et travailleurs immigrés ou
français issus de l’immigration.
Nous
diviser, c’est nous empêcher de voir nos intérêts
communs et de lutter ensemble contre notre ennemi à tous; le
patronat et le gouvernement à sa solde !
Pour
nous, en effet, la priorité c’est bien de
travailler pour vivre dignement, pour manger, se vêtir, se
loger, se chauffer, pour préparer l’avenir de nos
enfants :
- Dix
des quinze bassins d’emploi de France les plus touchés
par le chômage suite à la crise se trouvent dans notre
région : ça c’est un problème
urgent !
- 30%
d’augmentation des vols de produits alimentaires de première
nécessité, comme le lait pour enfants (ça
représente 4,9 milliards d’euros cette année) ;
ça c’est choquant !
Et la
crise ne fait que commencer ! C’est pour ça
que les patrons et tous ceux qui servent leurs intérêts
cherchent à nous unir à eux avec leurs balivernes sur
le « capitalisme vert », et à nous
diviser entre nous quand il faut se battre pour sauver nos emplois,
notre pouvoir d’achat.
Comme
les luttes victorieuses que le LKP a menées cette année
dans l’unité, en Guadeloupe, pour baisser le prix de
l’essence et gagner 200 euros d’augmentation de salaire,
unissons-nous ici pour combattre ce système inhumain !
On
ne paiera ni la crise de leur système, ni leur crise
écologique !
Pour
sortir véritablement de l’exploitation, de la précarité
et du chômage, pour sortir durablement de la crise économique
et arrêter de détruire l’environnement dans lequel
nous vivons, il n’y a qu’une solution : renverser le
capitalisme lui même !
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