Celui
qui se bat va peut-être perdre, celui qui ne se bat pas a déjà
perdu. (Bertold Bretch)
Que ce
soit dans la banque, dans l'automobile, dans le commerce ou dans
n'importe quel autre secteur d'activité, il se dégage
une constante : Ce sont toujours les salariés qui trinquent.
Aujourd'hui
que l'entreprise dégage des bénéfices comme à
la Redoute ou qu'elle annonce des pertes comme aux 3 Suisses, c'est
encore et toujours les salariés qui paient la note !
Dans ce
système pourri, on se moque de celui qui produit les
richesses. On n'a de considération que pour celui qui les
empoche.
Face aux
actionnaires, les salariés ne pèsent pas lourds. Ils ne
sont plus des êtres humains avec une famille qu'il faut faire
vivre, des enfants qu'il faut élever. Non! Ils sont une
variable d'ajustement.
La
Redoute et les 3 Suisses projettent des suppressions d’emplois
injustifiés. 672 pour La Redoute, 674 pour les 3 Suisses.
Mais existe-t-il un seul licenciement qui soit justifié?
Existe-t-il une seule «externalisation» de personnel qui
soit justifié ? Qui pourra justifier qu'il faille plonger des
familles dans le désarroi et la misère pour préserver
et augmenter les marges de profit versées aux actionnaires?
Ce lundi
23 février, les salariés de la Redoute ont à
nouveau manifesté leurs désaccords, leur colère
et fait part de leurs revendications. Aujourd'hui mardi 24, les
travailleurs des 3 Suisses, qui débutent leurs négociations
sur la «restructuration», font de même.
La
Coordination Communiste soutient les revendications légitimes
et la lutte courageuse de ces travailleurs qui ne veulent pas se
laisser faire.
Que ce
soit dans la banque, dans l'automobile, dans le commerce ou dans
n'importe quel autre secteur d'activité il se dégage
une constante: la lutte des salariés est toujours légitime.
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