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La
France est coupée en deux : d’un coté des
millions de gens qui galèrent pour boucler leurs fins de mois
face aux prix et au chômage qui s’envolent, de l’autre
une minorité d’assistés qui jouent en bourse
l’argent des autres, et les prennent en otage quand il faut
faire payer la crise.
Cette
poignée de patrons corporatistes, crispés sur leurs
privilèges, freine comme elle peut les forces vives de notre
pays qui aspirent à changer la société en
profondeur: Nationaliser les entreprises qui délocalisent ou
licencient, reconstruire et développer les services publics
d’éducation, de santé, etc. augmenter les
salaires, se libérer du carcan européen… autant
de réformes nécessaires si nous voulons pour demain une
France compétitive sur le terrain de l’égalité
et du progrès social !
La
France est très en retard sur d’autres pays ! En
Amérique Latine, plusieurs pays déjà, comme le
Venezuela ou la Bolivie, sur le modèle cubain, nationalisent
leurs richesses pour financer le développement des services
publics d’éducation et de santé par exemple, pour
protéger véritablement les peuples du fléau
ravageur de la mondialisation libérale… Imaginez ce que
cela donnerait dans un pays aussi riche que le notre!
La
catastrophe financière mondiale nous fait faire un bond d’un
siècle en arrière, à l’époque où
la crise de 1929 annonçait une imminente guerre mondiale.
Souvenons-nous qu’à l’époque, le seul pays
à ne pas avoir subi cette crise était l’Union
Soviétique. Souvenons-nous que celle-ci se modernisait au
contraire si rapidement sur le plan économique que, partie de
rien, elle fut capable de pulvériser le troisième Reich
une dizaine d’années plus tard.
Le
système capitaliste agonise et nous précipite dans une
crise incurable qu’il ne peut plus maîtriser :
Personne ne peut plus nier, parmi nous, que ce modèle est
définitivement dépassé, et qu’il faut
sortir de l’archaïsme libéral ! Sans attendre,
dépoussiérons cette France du passé ! Ne
nous laissons plus abuser par ces utopistes qui croient encore
sérieusement qu’une société basée
sur la loi de la jungle et la « concurrence libre et non
faussée » peut marcher ! Ne nous laissons plus
abuser par ces discours conservateurs qui affirment que nos intérêts
et ceux des patrons et des banquiers sont les mêmes ! Ne
nous laissons plus abuser par la propagande idéologique des
bureaucrates syndicaux du MEDEF, des corporatistes bourgeois hostiles
à tout progrès social, de ces parasites de la finance,
ces loosers qui vivent à nos crochets et jouissent des
bontés de l’Etat (c’est à dire de nos
impôts) !
Pour
nous, « Les caisses sont vides »
affirmait il y a quelques mois M. Sarkozy... Mais elles ne le sont
pas quand il s’agit de remplir les poches percées des
banquiers en banqueroute avec des milliards d’euros, ou quand
il s’agit d’envoyer des jeunes et des armes ruineuses
pour mettre l’Afghanistan à feu et à sang !
Ceux là même qui ont privatisé France
Télécom, GDF, etc. ou s’apprête
à privatiser La Poste, les livrant en pâture
aux spéculateurs, disent aujourd’hui qu’il faut
« moraliser le capitalisme » ?! Qu’ils
cessent de nationaliser l’économie fictive et de
privatiser l’économie réelle! Les patrons doivent
payer leur crise!
D’urgence,
nous devons trouver les moyens de dégraisser le mammouth
gouvernemental, et de réengager des luttes collectives
courageuses contre cette France du passé ! Pour en finir
avec ce système capitaliste qui nous conduit droit dans le mur
! Pour nous tourner résolument vers l’avenir en posant
l’inévitable question du changement révolutionnaire
en une société plus moderne, la société
Socialiste!
Il faut
répondre à ce que demande la grande majorité des
français: plus de sécurité (sécurité
sociale, sécurité de l’emploi, etc.) et plus de
pouvoir d’achat pour tous!
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