L'instauration d'un droit au logement opposable par la loi du 5 mars 2007 a été la réponse gouvernementale à la "crise des Don
L'instauration
d'un droit au logement opposable par la loi du 5 mars 2007 a été
la réponse gouvernementale à la "crise des Don
Quichotte". Le fracas médiatique qui a accompagné
sa mise au monde n'a fait que masquer une réalité de
plus en plus critique : en France, en 2007, 9 millions de personnes
sont victimes de mauvaises conditions de logement. Cette loi ne règle
rien. En l'absence de logements disponibles, elle ne pourra pas être
appliquée. Les mal logés pourront, dans le meilleur des
cas, agir en justice pour se faire entendre, mais de là à
obtenir un logement...
Pour
que le Droit au logement soit réellement applicable, il faut
que disparaissent les politiques de
"gestion de la misère", les mesures d'accompagnement
social, les "filets de protection", charité bien
ordonnée à destination des populations modestes. Il
faut instaurer un véritable DROIT A SE LOGER, qui ne reste pas
vainement "opposable", mais qui soit accompagné de
mesures concrètes permettant à chacun de vivre selon
ses besoins.
Trop
de gens ont leur vie brisée suite à une expulsion !
Trop de familles vivent malgré elles dans un taudis loué
très cher par un marchand de sommeil, faute d'accès à
un logement social, ou parce que sans papiers à la merci de
l'exploitation de leur situation ! Trop de personnes sont à la
rue alors que des milliers de logements sont vides !
Ensemble
exigeons :
-
L'arrêt des expulsions de locataires
-
La réquisition des logements vides (89000 dans le Nord-Pas de
Calais, source INSEE), par les Maires et le Préfet, et leur
attribution d'office aux sans-logis, personnes très mal logées
et à celles menacées d'expulsion (Code de la
Construction et de l'Habitation),
-
L'augmentation massive du nombre de vrais logements sociaux,
-
par la construction neuve (en particulier dans les communes ne
respectant pas le quota des 20 %),
-
par l'arrêt des démolitions et la réhabilitation
des logements sociaux existants,
-
par l'affectation des logements vacants au parc social public après
réquisition,
-
La régularisation des sans papiers, étape obligatoire
permettant d'accéder aux droits fondamentaux dont celui de se
loger dignement.
Manifestation
organisée par :
Les
Ateliers Populaires d'Urbanisme (A.P.U) de Lille
Moulins
(03 20 97 72 94), Vieux-Lille (03 20 15 04 96), Wazemmes (03 20 15 89
37).
signataires :
CSP 59, RESF 59/62,
Syndicats des Avocats de France, Tribu, Les Indigènes de la
République, GDALE, MRAP-Lille, MRAP-npdc, Ligue des Drois de
l'Homme, Association Inter-Quartiers Roubaix, Collectif Afrique, NGN,
17 rue de la rue, Attac, les Verts, Coordination Communiste 59/62,
Parti Communiste Français, Ligue Communiste Révolutionnaire
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