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Retourner à la liste Imprimer 2005_09_01_Chantiers_num8_Supplement.pdf Septembre 2005
Les 100 jours de Villepin… ou les rackets de l'été.

Supplément spécial Braderie de Lille de notre journal "Chantiers".

Et, si on faisait payer les riches !!!

Le 29 mai 2005 : la victoire du NON au référendum sur la constitution européenne marque une étape essentielle quant à I'avenir politique et économique de notre pays mais également sur le plan international.
Cette victoire a clairement mis en évidence une ligne de démarcation entre les défenseurs du OUI et ceux du NON, entre les promoteurs du libéralisme et les partisans d'une politique sociale et solidaire.

Certes, cette victoire est loin d'avoir réglé définitivement la question de la constitution européenne. Ainsi, persiste encore I'idée qu'une Europe sociale demeure possible en modifiant juste quelques articles de la constitution telle qu'elle nous avait été présentée. Faut-il alors rappeler qu'un système basé sur le capitalisme, l'augmentation des profits pour une minorité, les difficultés pour la majorité de la population ne pourra jamais produire une politique sociale équitable ?

Actuellement, dans les partis politiques de la gauche parlementaire, l'heure des grandes manoeuvres semble avoir sonné. Le PCF tout auréolé du rôle positif qu'il a joué durant cette campagne sur le référendum semble à nouveau sombrer dans les abîmes de la gauche plurielle. Le PS est, quant à lui, traversé par un débat "libéralisme contre réformisme".

Sans oublier bien sûr, la droite qui, menacée par cette victoire du NON, s'empresse d'imposer à l'échelle nationale la même politique que celle inscrite dans le projet de constitution européenne et qui a été rejetée le 29 mai ... Les mauvais coups que nous imposent quotidiennement Chirac, Villepin, Sarkozy et tout le Gouvernement même s'ils provoquent la colère, n'ont pas encore trouvé en face une réaction telle qu'on puisse y mettre un coup d'arrêt.


Le stand de la coord à la braderie de Lille 2005

Les partisans du NON ont fait la démonstration d'une capacité collective à contrarier la construction d'une Europe bafouant les droits les plus fondamentaux, les acquis sociaux, bradant l'emploi...
Il nous faut à présent construire pour notre pays une véritable alternative progressiste.

L'heure est à I'unité des forces, sans sectarisme et sans idéalisme conduisant à des illusions et à de fausses solutions... il ne peut être question d'Europe sociale dans un système capitaliste...

La lutte des classes est loin d'être une affaire de soi-disant nostalgiques... Il existe aujourd'hui une France à deux vitesses, la pauvreté s'installe massivement (y compris parmi une population jusque là épargnée) tandis que le nombre des foyers imposables sur les grandes fortunes (ayant des biens supérieurs à 735 000 €) a tout simplement doublé en quelques années, pour ne citer que cet exemple parmi bien d'autres !

Il ne s'agit pas d'attendre les bras croisés des lendemains qui chantent en 2007, mais se battre dès aujourd'hui contre cette politique de régression sociale et toute ses conséquences humaines.

Une première solution existe : il faut faire payer les riches.

Par nos luttes à venir, imposons ce choix !!!


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