Tout
d'abord, je voudrais à mon tour exprimer la satisfaction de
tous les adhérentes et adhérents de la Coordination
Communiste du Nord/Pas-de-Calais, que l'occasion existe par ce
meeting de réunir nos organisations dans un événement
commun. Nous souhaitons qu'à l'avenir d'autres occasions se
présentent encore.
La
Coordination Communiste s'est engagée résolument dans
la campagne pour le NON ?
Parce
que ce projet de constitution cherche à améliorer et
rendre plus efficace l'adoption au niveau européen de mesures
réactionnaires communes qui se multiplient depuis déjà
longtemps, comme en attestent déjà les accords de
Barcelone, les traités de Nice, d'Amsterdam et la stratégie
de Lisbonne.
L'Europe
c'est une arme pour renforcer l'exploitation par les patrons
Les
patrons ont pour objectif de revenir aux conditions d'exploitation du
temps de Germinal.
Le
glissement du cadre national au cadre européen permet ce
retour sur toutes les conquêtes du monde du Travail car il n'y
a aucune traduction automatique au niveau de l'Union Européenne
des droits sociaux avantageux pour les salariés inscrits dans
les constitutions et législations nationales.
Ainsi,
ce projet de constitution :
n'accorde
superficiellement qu'une minable charte des droits fondamentaux sans
que cela n'engage néanmoins l'Union.
Il
a blindé par la règle de l'unanimité toute
possibilité d'avancées sociales.
Par contre, elle
empêche d'éventuels veto nationaux qui viendraient
s'opposer à la levée des contraintes au Capital.
Des
directives et lois sont déjà prêtes pour
compléter ce traité aussi bien au niveau national avec
la loi Borloo, la loi de Virville qu'au niveau européen avec
la directive Bolkestein, l'opt-out,.
Les
conventions collectives, les codes du travail, les CDI sont dans la
ligne de mire des patrons et de l'UE.
D'ores
et déjà l'Union Européenne fabrique à
grande échelle des travailleurs sans aucun droit
L'Europe
forteresse construite sur le mythe de l'invasion se concrétise
en France par les lois racistes et xénophobes
Pasqua/Debré/Chevènement/Sarkozy.
Celles-ci
ont produit une masse de travailleurs Sans-Papiers donc sans droits
livrés à l'appétit féroce des patrons
négriers dont l'Etat français lui-même mais
également Sarkozy frère n°2 du medef, le grand
patron du textile.
Ce
projet de constitution non seulement institutionnalise cette
politique raciste d'Etat mais la renforce. L'immigration est le
terrain d'expérimentation des projets du Capital pour tous les
travailleurs.
Cette
constitution c'est la poursuite de la destruction des forces
productives
Dès
son article I-3, ce projet annonce la dernière étape
pour la levée de toute entrave à la " concurrence
libre et non faussée ".
Cet
article incite aux délocalisations, aux absorptions et fusions
qui poussent non à l'investissement productif mais à la
spéculation financière encouragée par la
monétarisation due à l'introduction de l'euro.
L'abandon
de services non rentables pourtant utiles à la population
renforce cette détérioration.
La
montée du chômage, notamment en France et en Allemagne,
est la plus nauséabonde conséquence et la preuve la
plus flagrante de cette destruction des forces productives véritable
révélateur du caractère réactionnaire de
cette construction européenne.
Ce
projet constitutionnalise la politique d'austérité
Cette
politique d'austérité se fait sur le dos des
travailleurs avec ou sans emploi. La constitution la renforce avec
beaucoup plus d'efficacité.
Les
salaires et le pouvoir d'achat sont ainsi sacrifiés sur
l'autel de l'euro.
Cette
vie chère s'accompagne de cadeaux au patronat par les Etats et
les collectivités territoriales, en particulier les
euro-régions pour attirer quelques emplois aux frais des
contribuables c'est à dire majoritairement des travailleurs et
leurs familles.
Ceux-ci
se retrouvent avec des services publics et de protection détériorés,
voir supprimés car non rentables sous prétexte de
coupes budgétaires et de directives européennes pour
l'ouverture à la concurrence.
Il en va
ainsi de l'Ecole, des hôpitaux, de La Poste, du rail…
mais également de la sécu, des retraites... Seuls les
nantis de ce système resteront ainsi bientôt les seuls à
pouvoir encore bénéficier de services et de protections
de qualité jusqu'alors encore accessibles à tous. Cette
Union Européenne conduit tout droit à la misère
de masse.
L'Europe
: c'est une arme pour renforcer la dictature bourgeoise
L'Europe
nie déjà toute forme de démocratie
Les
centres de décision ont été placés le
plus loin possible de la sanction des suffrages populaires par le
passage du national au niveau supranational, grâce à la
commission de Bruxelles non élue.
Les
différents gouvernements ont toujours cherché à
se dédouaner de ses décisions qui s'imposeraient à
eux, comme par exemple la soit disante découverte récente
par Chirac des méfaits la directive Bolkenstein qu'il avait
approuvée précédemment.
Mais, ce
sont bien eux qui fixent la ligne générale de cette
commission, la directive Bolkenstein est la fille de la stratégie
de Lisbonne.
Cet
éloignement des centres de décision existe aussi au
niveau local avec les regroupements de communes et les euro-régions.
Pour
donner le change, des élections élisent un parlement
européen. Celui-ci est tout aussi éloigné des
citoyens, l'abstention massive aux dernières élections
en atteste, de plus ce parlement n'a aucun pouvoir réel de
décision.
Ce
projet constitutionnel entérine ce fonctionnement
nécessairement antidémocratique par la nature
supranationale et capitaliste de cette Union et le renforce en se
plaçant au-dessus des constitutions nationales.
De plus,
ce projet constitutionnel veut rendre immuables les grands axes des
politiques économiques et sociales des Etats membres ce qui
est un viol de leur démocratie bourgeoise et de leur suffrage
universel.
Cette
union capitaliste renforce le rapport de forces en faveur de la
bourgeoisie pour faire passer ce que les gouvernements ne sont pas
encore en capacité de faire passer sur le seul terrain
national, tels qu'en France la privatisation d'EDF, de La Poste, et
d'une partie de l'enseignement…
L'antidémocratisme
de ce projet et de l'UE touche également les solidarités
nationales par la destruction programmée des services publics,
des retraites et de la sécurité sociale, la remise en
cause des droits des femmes dont le droit à l'IVG et au
divorce.
La
Confédération Européenne des Syndicats est un
dispositif de collaboration installé pour renforcer les
pratiques cogestionnaires institutionnalisées par ce projet.
Les
directions syndicales nationales pratiquent donc plus du lobbying et
ne cherchent pas à organiser la lutte des travailleurs. Par ce
biais, l'Union Européenne cherche à dépouiller
les travailleurs de leurs structures de défense, ce projet va
jusqu'à menacer de ficher les syndicalistes complétant
ainsi un premier fichier mis en place avec Schengen.
Ce
projet ouvre aussi la voie au droit de grève des patrons (le
lock-out) et du retrait de ce droit aux travailleurs.
Dans
tous les Etats membres, les immigrés et leurs enfants même
" nationalisés " sont traités en
sous-citoyens voire en êtres inférieurs. Les pratiques
coloniales perdurent à travers les politiques discriminatoires
dans tous les secteurs de leur vie. C'est pour cela que la
Coordination Communiste s'est associée à " l'appel
des indigènes de la République ".
La
possibilité d'intervention des forces de répression
dans les pays tiers de l'Union est donnée aux Etats,
l'existence d'une police européenne sans contrôle
démocratique concoure à permettre une répression
des plus féroces en cas de danger pour une des bourgeoisies de
l'Union. De ce point de vue aussi cette union capitaliste représente
un énorme danger.
Ils
annoncent que leur Europe serait un rempart contre le retour du
fascisme ?
Les
constructeurs de l'Europe développent des thèses
révisionnistes en limitant à la shoah les horreurs des
nazis présentés comme un simple accident de l'histoire
des pays européens, par contre ils criminalisent le communisme
et toute tentative d'émancipation des peuples et des
travailleurs. Ainsi ils osent présenter cette Europe de la
misère comme l'anti -Auschwitz.
Mais qui
renforce l'identité blanche et chrétienne, qui a érigé
une Europe forteresse, le mythe de l'invasion, les politiques
discriminatoires, le racisme d'Etat, qui ne cesse de présenter
l'immigration comme le bouc émissaire des dégâts
du capitalisme, qui fait l'apologie de la colonisation, qui développe
une politique de soumission complète face à l'économie
capitaliste, qui criminalise ceux qui luttent comme nos jeunes
lycéens qui se battent farouchement contre le plan Fillon ?
Tout ceci contribue à la Lepénisation des esprits.
L'avancée
de l'Union Européenne ne peut se réaliser sans
développer ces thèmes qui convergent tous vers un même
objectif le développement dans les esprits d'une unité
commune de destin.
L'appel
à voter " oui " pour ne pas affaiblir la France dans
l'Europe et dans le monde démasque totalement le nationalisme
bourgeois des partis gouvernementaux.
Les
nationalistes bourgeois Pasqua, deVilliers, les fascistes Lepen,
Megret sont au service de la fraction de la bourgeoisie insatisfaite
du poids de l'impérialisme français au sein de l'Union
Européenne notamment face à l'Allemagne mais ils n'en
sont pas moins pour l' Europe.
Ainsi,
Mégret propose de voter " oui " si Chirac s'engage à
s'opposer à l'entrée de la Turquie. Lepen et Mégret
servent les intérêts de tous les capitalistes en
acceptant le rôle de tête de pont pour la diffusion du
racisme, en particulier de l'islamo phobie. Cette construction
européenne fait le lit du FN et des autres fascistes.
L'Europe
développe le nationalisme et le racisme
Affirmer
que la bourgeoisie a abandonné le drapeau national ne reflète
qu'une partie de la réalité. La grande bourgeoisie en
France a abandonné deux fois celui-ci : au moment de la
Commune et devant l'Allemagne nazie.
A chaque
fois pour défendre ses positions sérieusement menacées,
les bourgeois ont abandonné le sort de la Nation et le leur
aux envahisseurs.
Au sein
de l'Union Européenne, la bourgeoisie française s'allie
aux autres bourgeoisies pour s'exempter du contrôle populaire,
mais elle souhaite conserver en grande partie sa place dominante.
Le thème
récemment remis en avant " Le non affaiblirait la
position de la France en Europe et dans le monde " n'est pas de
la simple démagogie patriotique mais exprime les intérêts
nationalistes réels des grands patrons et des gros
actionnaires français.
D'autre
part, il ne faut pas négliger le poids des capitalistes
français au sein de l'UE, les capitalistes allemands sont
certes plus puissants mais les capitalistes français violent
également la souveraineté d'autres Etats au sein de
l'UE (et dans le monde).
Le
nationalisme français joue aussi sur l'identité blanche
et chrétienne dans une Europe unie avec son " modèle
social européen " face à l'islam et le capitalisme
US. La construction européenne n'atténue pas le
nationalisme bourgeois mais le renforce.
"
Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre "
(Marx). Battre idéologiquement le nationalisme bourgeois au
sein de la classe ouvrière tout en développant la
nécessité de reconquérir la souveraineté
nationale passe aussi parle renouveau de l'internationalisme
prolétarien et le combat contre le communautarisme
franchouillard.
Il faut
casser le mythe de l'oeuvre civilisatrice de la France et de
l'Europe. Il est urgent de faire le procès des nombreux
aspects négatifs de la France des droits de l'homme, de son
passé colonial et de son engagement actuel dans des politiques
discriminatoires envers l'immigration.
L'unité
de la classe ouvrière ne pourra pas s'effectuer sans vaincre
toute forme de racisme. C'est pourquoi la Coordination Communiste
59/62 sera présente dimanche 8 mai à la manifestation
nationale à " l'appel des indigènes de la
République " et soutient ce mouvement qui s'organise.
L'Europe
: une arme pour renforcer la dictature impérialiste
L'Europe
unie pourra peser face aux USA. Mais pour faire quoi ?
Ces
pilleurs sont essentiellement unis contre les travailleurs et les
nations.
Tout pas
en avant dans la construction européenne renforce le système
impérialiste international.
C'est
pourquoi, au-delà des contradictions, les USA continuent à
soutenir le processus de construction européenne d'autant plus
que ce projet de constitution reconnaît la soumission actuelle
à l'OTAN et donc à l'impérialisme hégémonique
US.
La
politique atlantiste n'a pas disparu malgré la montée
des contradictions inter impérialistes. De concert avec les
Etats-Unis, les impérialistes européens renforcent
l'exploitation des pays dominés du Sud.
C'est
ainsi que les principes de l'Accord Multilatéral sur les
Investissements, levant les entraves au pillage du capital financier,
sont entièrement inscrits dans ce projet.
Mais de
plus, la militarisation et l'autorisation qu'ils se sont eux-mêmes
accordés, y compris dans ce projet, de saisir tous les
prétextes pour intervenir militairement dans des pays tiers
montrent que l'objectif des impérialistes européens
c'est bel et bien la recolonisation pure et simple des pays du Sud
dont l'exemple de l'Irak n'est que le prélude
Ainsi,
la construction européenne est dangereuse pour tous les
peuples du Monde.
La lutte
héroïque des Cubains, des Irakiens, des Palestiniens, des
Vénézuéliens... montre que les peuples peuvent
résister aux impérialistes en général et
aux Etats-Unis en particulier.
L'Europe,
c'est une arme de guerre
La
construction européenne est un instrument de la guerre "
froide " ce n'est pas une organisation de paix ? l'Union
Européenne de Maastricht a reconnu, sous impulsion de
l'Allemagne qui les a provoquées, les indépendances de
la Slovénie et de la Croatie semant ainsi la guerre en
Yougoslavie.
La
concurrence économique entre eurorégions souvent
construites sur base ethnoculturelle poursuit ce " jeu "
dangereux.
La
France est la cause de nombreuses guerres et d'interventions en
Afrique.
Blair a
proposé de créer un corps européen
(FR+GB+All+Pologne) de 15000 hommes et a déclaré qu'il
" veux que l'Afrique soit la première priorité
pour les bataillons européens ".
Le
projet de constitution incite à la création de telles
armées " européennes " (sans référence
à l'OTAN) et à augmenter les dépenses militaires
de chacun des membres.
La
propagande européaniste n'a rien à envier à
celle de Bush de " lutte du bien contre le mal ", de "
la civilisation contre la barbarie ", ce projet de constitution
reprend tous les prétextes des dernières agressions
impérialistes.
Déjà,
la marche de l'UE et de l'OTAN vers la Russie constitue un danger de
guerre massive.
Le
nouveau poids économique de l'UE notamment grâce à
l'euro pousse inexorablement les bourgeoisies européennes, en
particulier allemandes et françaises à disputer le rôle
dominant aux Etats Unis. A terme, la réalisation d'un bloc
impérialiste " européen " est un risque de
troisième guerre mondiale.
La
victoire du " NON ", une étape nécessaire
dans la lutte contre le capital et la construction européenne
!
La
campagne sur le référendum a montré que la chape
de plomb idéologique imposée après
l'effondrement du camp socialiste commence à se briser.
La
colère des travailleurs, y compris l'aristocratie ouvrière
et d'autres éléments des couches intermédiaires,
s'opposent aux politiques libérales présentées
comme incontournables.
Le ton
plus offensif, depuis avril 2002, du PCF et de courants de gauche du
PS, montre que le ras le bol existe également chez les couches
jusqu'alors moins exposées.
Mais,
malgré sa dégénérescence réformiste,
le PCF a fortement contribué à lancer la dynamique du "
non ".
L'étape
suivante a été les 40% de " non " dans le
parti à l'avant-garde de l'européanisme et de
l'atlantisme en France et le plus ouvrier en terme de suffrages, le
PS. De nombreuses organisations du mouvement social... ont rejoint le
camp du " non ". Mais le vrai détonateur a été
le vote historique du CCN de la CGT. Celui-ci plaçait à
l'avant de la scène des discussions les questions sociales.
Ce fait
incontournable est confirmé par les montées conjointes
du " non à la constitution " et du mouvement social.
Ce lien et la forte participation du privé aux manifestations
de ce début d'année montrent que la classe ouvrière
a elle aussi participé activement à cette dynamique.
Le
sentiment d'impuissance freine néanmoins les volontés
de rébellion collective de nombreux travailleurs contre le
capitalisme. Il existe également de nombreuses hésitations
pour l'abstention, ennemi principal du " non ".
La
montée du " non " et la peur qui s'empare des partis
se partageant le pouvoir sont le meilleur moyen de les faire voter et
lutter.
Des
illusions sur l'Union Européenne actuelle se dissipent durant
cette campagne. Certes, les illusions sur les possibilités
d'une autre " Europe " sont encore vivaces, en particulier
sur l'" Europe sociale ".
Mais
elles ont montré maintes fois comme en mars à Bruxelles
qu'elles ne sont pas mobilisatrices Cette campagne ne pouvait et ne
peut donc pas immédiatement remettre en cause toute la
construction européenne de manière massive au niveau
des consciences.
C'est
pourquoi la Coordination Communiste NordPas-de Calais a accepté
de participer à un front large en s'investissant dans la
campagne pour le " non " à ce traité dans
plusieurs comités unitaires donc y compris avec des tenants de
l'Europe sociale.
Pour
nous, le " non " à ce traité, en passe de
battre le " oui à l'Europe sociale " des partisans
de ce projet de constitution, est une étape vers le non à
l'Union Européenne.
Ce mot
d'ordre n'a pas été caché pour autant dans notre
matériel spécifique : affiches, tracts… et
unitaire entre communistes tels que pour ce meeting.
Parce
que la victoire du " non " à ce référendum
mettrait
des bâtons dans les roues du rouleau compresseur des
capitalistes européens ;
prolongerait
les débats sur la question de l'Union européenne ne
serait-ce par la nécessaire contre-offensive des capitalistes
pour retenter de faire passer en force l'adoption de ce projet ;
commencerait
à briser le sentiment d'impuissance qui s'est renforcé
après de nombreuses défaites, notamment sur les
retraites ;
pousserait
à la recomposition politique et à la scission au sein
de la social-démocratie ;
redonnerait
de l'élan aux tenants du syndicalisme de lutte de classe ;
casserait
l'aura d'inéluctabilité de la construction européenne.
aiderait d'autres
peuples à s'opposer à ce traité ;
La
tentative populiste de Chirac de convaincre par le biais de ce
referendum les travailleurs de devenir volontairement de bons
fantassins de la guerre économique et politique au sein de
l'UE et dans le monde risque fort d'échouer.
Le
referendum de Maastricht l'avait permis mais a asséné
tant de mauvais coups contre les travailleurs, et avec en plus
l'arrogance obscène de ce gouvernement Raffarin, qu'il aura
certainement créé les fossoyeurs de son successeur le
projet de traite constitutionnel.
Le "
non " constituerait une victoire historique car se serait la
première victoire contre la droite, le PS et le MEDEF réunis.
La
victoire du " non " à ce projet de constitution
serait un pas nécessaire vers la nécessaire
contre-offensive des travailleurs contre le Capital et l'Union
Européenne.
Un
énorme espoir peut et doit naître au soir du 29 mai !
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