La
dernière occasion pour les travailleurs et le peuple de dire
NON aux politiques de la broyeuse sociale libérale du CAC40 et
du capital impérialiste de l’UE a été le
référendum du 29 mai 2005.
Depuis,
la bourgeoisie française alliée au capital financier
européen, a soigneusement appliqué la devise tyrannique
formulée par la Chancelière du capital allemand qui
domine l’Europe impérialiste en construction :
«Nous
devons adapter notre démocratie au marché »
(cité dans le mensuel Afrique
Asie
d’avril 2012). C’est ce que l’UMPSVERT à
l’instigation de la droite a fait en adoptant le Traité
de Lisbonne, en remplaçant le référendum par la
forfaiture du vote parlementaire.
Les
résistances sociales par les nombreuses grèves et
manifestations ont été souvent vaincues et la misère
sociale, économique et culturelle ne cesse de s’aggraver,
jetant toujours plus de familles au chômage, hors des logements
ou dans des taudis, appauvrissant les salariés qui ont encore
un emploi, les retraités qui ont cotisé toute leur vie,
bouchant tout avenir pour les jeunes qui arrivent sur le marché
du travail.
Les
milliers de suicides de travailleurs, les profits en milliards
d’euros toujours en hausse des actionnaires capitalistes, les
rémunérations des PDG sont les manifestations de
l’arrogance et du mépris affiché par la classe
des exploiteurs qui misent sur la peur, la paralysie et la division
des travailleurs conséquence de décennies de soumission
à l’idéologie libérale.
Parallèlement
le FN fasciste d’extrême droite, en distillant le poison
du racisme, a aggravé la division en accusant les sans papiers
et l’immigration comme étant la source des souffrances
sociales, pour éviter que la colère du monde du travail
ne s’exprime contre les patrons du Medef.
La
crise, la dette et les déficits qui génèrent des
profits colossaux empochés par les banquiers et le capital
financier sont maintenant les prétextes pour casser ce qui
reste encore des conquêtes sociales du Front Populaire et de la
grève générale en 1936, du Conseil National de
la Résistance en 1945 et de la grève générale
de 1968.
La
candidature Mélenchon et du Front de Gauche est une nouvelle
occasion pour les travailleurs de dire NON dans les urnes à
l’austérité libérale dictée par les
patrons du grand capital européen.
Plus
le vote Mélenchon sera massif, plus la dynamique de
l’expression populaire se prolongera dans les luttes sociales
multiformes et surtout grévistes parce que, comme le montre
Engels, « les
élections sont un moment pour mesurer le niveau de
conscience des travailleurs».
Voilà
pourquoi la montée en puissance de la conscience antilibérale
née de la victoire du NON au TCE est une étape décisive
vers la prise de conscience anticapitaliste, qui pave la voie au
passage progressif du Front de Gauche au Front populaire de Gauche.
Voilà
pourquoi VOTER MELENCHON à la présidentielle et FRONT
DE GAUCHE aux législatives, c’est préparer et
frayer la voie aux luttes des masses laborieuses et populaires, pour
renverser la BASTILLE DU CAPITALISME qu’est l'Union
Europénne, bloc impérialiste prédateur.
Cercle
Henri Barbusse - Coordination Communiste 59/62 - Cercle Communiste de
Région Parisienne - Cercle Communiste d'Alsace
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