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Retourner à la liste Imprimer 2018_09_01_macron.pdf Sept 2018
Unissons-nous et résistons à la guerre que Macron mène contre le peuple!

Tract de rentrée de la Coordination

La rentrée 2018 fait suite à l’un des plus grands scandales d’Etat ayant touché le sommet de sa pyramide, avec l’affaire Benalla. Mais combien d’affaires restent cachées, étouffées masquant l’ampleur de la déliquescence des élites politiques et économiques qui ne se sentent plus aucune limite dans la guerre déclarée au peuple.

Chez Macron, la politique s’accompagne toujours d’un mépris de classe sans limites : hier il se moquait d’un ouvrier en tee-shirt, lui recommandant de « travailler » pour se payer un costard », ou il qualifiait des salariées d’« illettrées » ; il y a un an, en visite en Grèce, il déclarait qu’il ne cèderait rien « aux fainéants » ; aujourd’hui au Danemark, il ironise sur les « Gaulois réfractaires au changement ». Il va falloir qu’on le fasse taire !

Dès cette rentrée, Macron va intensifier sa guerre contre les pauvres, les précaires, les malades, les vieux, et même les fonctionnaires ! Les pensions des retraités, mais aussi les APL et les allocations familiales ne seront pas revalorisés en fonction de la hausse du coût de la vie. Cela va signifier une nouvelle baisse de pouvoir d’achat. Mais selon la député marconiste Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée, qui vit sans doute sur une autre planète, on peut « légitimement demander un effort » aux retraités… eux qui ont pourtant déjà été pénalisés par la hausse de la CSG en début d’année !

Par ailleurs, le projet (prévu pur 2019) de liquidation du système solidaire de retraite par répartition remplacé par un système individualisé par points constitue une attaque sans précédents de l’un des conquis sociaux phares du 20ème siècle.  Le front de résistance politique et syndical (car ce front doit marcher sur ses deux jambes) doit cesser de remettre toujours à demain l’organisation d’une riposte de classe adaptée. N’oublions jamais que pour assurer la maximisation optimale de ses profits, le capital n’a que faire des souffrances du peuple et est prêt à tout… comme l’a encore montré la catastrophe du viaduc de Gênes !

Le capitalisme, c’est la voracité insatiable des millionnaires, amis de Macron, qui se gavent toujours plus, alors que la France est déjà en tête du reversement de dividendes par actionnaire ! Et, dans le même temps, comme au temps des Misérables où un Jean Valjean était condamné aux galères pour un vol de pain….. nous retrouvons de telles situations scandaleuses qui en disent long sur la misère qui s’installe dans le pays : prison ferme à Bordeaux pour un sans-ressources ayant volé un paquet de saucisses et des gâteaux, prison ferme à Toulouse pour un affamé qui a volé un fromage, condamnation d’un SDF à Châlons-sur-Saône qui a volé un sandwich et des mini-pizzas dans la poubelle d’un supermarché !.....

Le règne de Macron, c’est aussi la guerre contre le camp de la paix et les peuples dominés : ruptures commerciales avec un Etat iranien en plein développement, allégeance au camp de la guerre contre le camp de la paix dont fait partie la Russie.

Macron, c’est la sécurité des besoins du capital, inféodé à l’impérialiste porteur du germe de la guerre mondiale Trump, mais aussi inféodé aux exigences de l’UE.  La lutte anti-Macron doit être le socle qui unit toute la résistance à Macron et à son donneur d’ordre l’UE. Mélenchon a eu cette bonne formule lors de son discours de rentrée à Marseille : « quand vous faites un référendum sur Macron, la vérité, c’est que vous faites un référendum sur l’Europe. Parce que Macron n’existe pas, Macron est juste le petit copiste de la commission européenne et de Merkel ».

Il faut simplement veiller à ce que cela ne reste pas un bon mot mais traduise la compréhension de la nécessité pour la FI (et pour toute l’opposition populaire dans son ensemble d’ailleurs, y compris le PCF par exemple, encore moins clair sur ce sujet) de déjouer le piège idéologique qui dévoie les luttes en France au nom de la nécessité de « construire » un soi-disant « espace européen de paix », qu’on pourrait « harmoniser socialement ». L’UE n’est rien d’autre qu’un espace de guerre contre les droits des travailleurs au service des multinationales et des grands patrons.

Macron n’est fort qu’en apparence. Il profite de notre attentisme, de nos divisions, des hésitations de tous ceux qui pensent qu’on peut gagner quelque chose en restant « modérés ». Tirons les leçons de l’expérience de l’année écoulée, et renforçons les fronts de résistance syndicaux et politiques 


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